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Toutes les photos sont de © Patrice Morel
Le périmètre d’intervention, orchestré de main de maître par l’agence de scénographie Kanju, révèle une foule de petits détails qui ont tous leur importance. Moderniser en prenant en compte les contraintes de l’existant n’est pas chose facile mais nous pouvons affirmer qu’à l’issue de cette séquence de travaux particulièrement étendue, l’équipe du Théâtre de Vidy se trouve dorénavant aux commandes d’un établissement aux normes actuelles, bien adapté et entièrement sécurisé.
Les principaux attendus
La sécurisation et l’assainissement des espaces de travail arrivaient en tête de liste des priorités. Sur ce point les objectifs sont largement atteints :
- Cage de scène re-symétrisée ;
- Système de machinerie informatisé SIL3 ;
- Gril technique avec caillebotis de sécurité amovible ;
- Treuils ponctuels SIL3 et BGV-C1, poutrelles mobiles ;
- Nouvelles passerelles de salle, galerie des régies ;
- Volumétrie accrue et traitement acoustique interne ;
- Remplacement des réseaux courants forts, courants faibles ;
- Interconnexions en fibre optique entres les différents espaces de travail ;
- Création de nouveaux espaces de stockage, rénovation de l’atelier.
La machinerie en place, bien qu’elle fut parfaitement entretenue, datait d’une époque révolue. La remise en cause portait sur des actions en direction des pratiques et sur la prise en compte de la pénibilité au travail. À défaut de raser entièrement la cage de scène, les contraintes liées à la conservation de l’existant ne permettent pas d’atteindre 100 % des attendus sur ce dernier point. Nous noterons entre autres l’absence d’un ascenseur de scène (allant des dessous jusqu’au niveau gril de scène), d’un sas intermédiaire au niveau du quai de déchargement évitant par la même l’incursion de la lumière extérieure et de l’air frais du grand large, de l’élargissement et du redimensionnement de l’accès décor de dimensions réduites. Dernières précisions : la circulation du jardin à la cour sans être à vue ne peut être obtenue qu’en passant par les dessous ou, à défaut, par l’extérieur. Le cadre, conservé à l’identique, affiche 6 m au garrot.
La salle de répétition répond parfaitement aux objectifs. Le plateau technique est distribué par une résille tubulaire fixe installée à une hauteur de 9,80 m. La mise en place des équipements et le focus sont réalisés depuis la passerelle mobile motorisée ou à l’aide de la nacelle élévatrice PEMP (Plate-forme élévatrice mobile de personnel). Notons la présence d’ouvrants occultants motorisés qui, une fois actionnés, permettent aux équipes en résidence de bénéficier de la lumière naturelle.
À l’exception de certains équipements mobiles attribués par défaut, les équipements son, lumière, vidéo et les ancrages ponctuels sont alimentés à partir d’un parc de matériel commun.
La création dans la nouvelle extension d’un ascenseur monte-charge gomme en grande partie les difficultés chroniques de l’ancienne configuration. Cet équipement dessert les niveaux rez-de-chaussée, R+1 et R+2 avec un accès direct depuis la voirie extérieure. La galerie située au niveau R+1 relie, en prime, la nouvelle extension, les loges, l’administration et pour finir, en enfilade, l’espace René Gonzalez par l’intermédiaire de la passerelle extérieure.
Salle Charles Apothéloz
Les interventions scénotechniques du marché de travaux portent essentiellement sur les installations de serrurerie, de machinerie et sur le remplacement et la modernisation des réseaux scéniques courants forts et courants faibles. Les équipes de la société Baudin Chateauneuf Swiss, en charge de livrer les équipements de machinerie, se sont vu confier, dans un premier temps, la mission de livrer un équipement de machinerie informatisé avec un niveau de sécurité SIL2(1). Ce type de préconisation autorise la mise en œuvre de systèmes avec pratiquement les mêmes capacités qu’un équipement de type SIL3 mais limite, en revanche, le recours aux effets de scène mettant en œuvre des mouvements au-dessus des personnes et les mouvements de décor avec des personnes embarquées. Ce frein serait un comble pour une équipe de création et un service électrotechnique qui, au fil des années, s’est spécialisée dans la conception de machines animées comme ce fut le cas, par exemple, avec le décor motorisé de 7 m de diamètre “La machine à laver” sur le spectacle Hans was Heiri de Zimmermann et De Pérot. https://www.martinzimmermann.ch/creation/hans-was-heiri/
Le cahier des charges des spectacles à venir (dont celui de la navette du space opera Cosmic Drama de Philippe Quesne) montrait des fiches techniques qui, au travers de leurs effets de machinerie et de décors, imposeraient le recours à un système de pilotage de la chaine E/E/PE, aboutissant à une analyse de sécurité fonctionnelle de niveau SIL3. L’architecture du système de pilotage Elsy (partenaire automaticien de la société Baudin Chateauneuf Swiss) ne permettait pas, à l’époque, d’atteindre ce niveau de performance. L’attributaire et mandataire du lot machinerie a dû faire appel à un second partenaire, la société Waagner Biro, qui a pris en charge la livraison et la mise en service des logiciels, des armoires serveurs, des cartes d’axes CAT-V5 et les pupitres adéquats. L’automaticien Elsy, qui développe actuellement son propre système de pilotage au niveau SIL3, a eu en charge la réalisation des armoires de commande. Lancé sur de nouvelles bases, l’équipement de machinerie du Théâtre atteint un niveau de performance optimum tel que décrit au cahier des charges avec un petit bémol : la variation de vitesse des vingt-huit équipes frontales reste limitée à 0,6 m/s avec des rampes d’accélération.
– Mise à nue complète de la cage de scène
Samuel Marchina, directeur technique adjoint, nous explique : “Cette scène n’a jamais été symétrique. Nous avions, entre autres, cette retombée de plafond côté jardin qui abritait des espaces réservés à la production. La suppression des cheminées de contrepoids aura permis de gagner encore un peu plus en largeur et de favoriser l’intégration des volées d’escaliers et des deux niveaux de passerelles. La troisième passerelle à jardin est un palier intermédiaire permettant de se rendre au gril. Le cadre reste identique, nous avons gagné en ouverture. Nous obtenons néanmoins en hauteur 50 cm de plus par rapport à la version antérieure”.
Hormis les trois nouvelles équipes canadiennes PCT3 installées sur guides de coulissement, l’arrière-scène reste inchangée. La cage de scène est dotée de vingt-huit équipes frontales à tambours de câbles PCT4 intégrées sous le gril de marche et de quatre équipes latérales PCT1 (dont deux au gril circulant à l’avant des passerelles et deux situées sous les premières passerelles). Nous distinguons, à suivre, ces niches aménagées au-dessus de la ligne de cadre. Elles sont destinées dans un premier temps à l’accueil du cluster central puis, dans un avenir plus ou moins proche, à la mise en œuvre du système de diffusion WST. Les enceintes sub bass et les enceintes de rattrapage au niveau du nez-de-scène s’intègrent parfaitement dans les niches aménagées dans la jupe de scène. Le proscenium est couvert par deux équipes d’avant-scène PCT3 installées sur des guides de coulissement. Viennent ensuite les équipements complémentaires suivants :
- Une trémie de charge et trappes de manutention côté jardin ;
- Deux draperies mobiles du cadre ;
- Huit treuils ponctuels brouette SIL3 à vitesse variable de + 0,00 m/s à 1,6 m/s, six palans complémentaires BGV-C1 de 800 daN motorisés et asservis au système de pilotage SIL3 ;
- Un support mobile motorisé pour vidéoprojecteurs ;
- Un ensemble de PC 32 A et 63 A pour les gradateurs mobiles et valises de levage.
Gril sandwich
C’est le nom qui avait été introduit par Jean-Pierre Gauthier pour définir cette configuration si particulière dans son Traité de scénotechnique. Délaissé ces dernières années, le procédé revient subitement sur le devant de la scène. Les vingt-huit équipes frontales à tambours de câbles ont été intégrées par construction dans la sous-face du gril de marche. Les extrémités du gril sont libérées des encombrants treuils de motorisation implantés à la verticale sur des plates-formes. En revanche, les équipes à tambours de câbles insérées en sous-face du gril sont des équipements difficiles à insonoriser dans la pratique. Il est impératif de s’enquérir du parfait silence des moteurs et des systèmes de freinage. Ici, le gril est d’une portée assez réduite. Il a pu être livré sans obstacle à la circulation, sans ferme ni poteau, éléments de construction qui entravent généralement ces espaces de travail. La version dite “sandwich” convient parfaitement aux cages de scène dont l’altimétrie est limitée au PLU ou dans les cas où il est nécessaire de venir insérer des axes dans une charpente historique conservée comme ce fut le cas à l’Opéra de Clermont-Ferrand.
Les récentes préconisations, comme à la Scala Paris et à l’Opéra d’Avignon, avaient pour objectif principal de rendre ces espaces techniques libres de tout pouliage. Aucun renvoi de fils d’équipes au droit des chemins de moufles ne vient interrompre la circulation entre les différentes travées. Les équipes disposent d’un confort de travail accru. Le revers de la médaille est qu’il faut bien que le pouliage, les fils d’équipes ou les lignes d’arbres finissent par passer quelque part. En fait, le problème n’est pas supprimé mais reporté. L’encombrement en sous-face du gril est alors accru, surtout dans le cas d’un renvoi d’un pouliage à câbles. Ces équipements réduisent de fait les emplacements et passages disponibles au travers des passages libres du caillebotis lors de la mise en place, par exemple, des treuils ponctuels, palans motorisés, dérouleurs de câbles, … Nous évoquerons ce cas dans un prochain article sur le Théâtre de Beaulieu ou, a posteriori, cette question reste d’actualité. Les lignes d’arbres des équipes canadiennes ont l’avantage de réduire le phénomène de saturation en sous-face du gril, surtout quand l’espacement entre les équipes est important. Les interventions de maintenance sont généralement plus complexes à réaliser mais ici, après dépose des trappes de caillebotis vissées, les treuils demeurent particulièrement accessibles par le dessus.
Les équipes canadiennes droites sont généralement mues par des tambours de câbles entraînés par des lignes d’arbres en prise directe. Les PCT4 sont équipées de lignes d’arbres à cardans. En cas d’utilisation asymétrique des charges d’exploitation au gril, cette option permet de compenser les défauts d’alignement dus aux déformations normales de la structure.
– Gril de marche à mailles superposées
L’équipe de Kanju fait un carton plein en décrivant au cahier des clauses techniques particulières un gril en deux nappes de caillebotis superposées. Cette préconisation décrite au niveau de la zone d’évolution des treuils ponctuels règle la problématique d’utilisation d’une maille étanche à la bille de 20 mm. La préconisation portant sur une maille sécurisée limite le risque de chute d’objets mais interdit dans le même temps le passage des chapes de palans et accessoires de levage. Cette situation imposerait aux équipes de déposer les trappes de caillebotis, ici et là, avec les risques de chutes qui leur sont associées. La superposition en deux couches résout pratiquement tous les problèmes avec d’une part cette première couche avec un vide de maille de 85 mm x 85 mm (trappes fixes au-dessous à 250 daN/m2) et, d’autre part, la deuxième couche avec un caillebotis de sécurité amovible en maille de 60 mm x 19 mm (placé sur le dessus sans charge d’exploitation particulière). Le retrait d’une trappe de caillebotis de sécurité impose l’insertion d’un cadre de sécurité. Cet accessoire, repéré en jaune vif, bloque en position les trappes adjacentes. Il leur est alors impossible de se décaler en usage (vibrations et à-coups de reprises de charges au gril par exemple).
– Nouvelle génération de treuils ponctuels
Ce nouveau modèle en brouette, signé Baudin Chateauneuf Swiss, propose une traction du câble dans plusieurs directions. Il peut être utilisé en tirage classique par défaut à la verticale mais il est possible de lui adjoindre une poulie de renvoi sur son axe axillaire. Le tirage du câble est autorisé dans pratiquement toutes les directions. Ce modèle, après avoir été préalablement fixé au sol, peut être exploité sur scène en mode inversé, avec une seconde poulie de renvoi installée en sous face du gril. Ces équipements sont complétés par six palans motorisés d’une capacité de 800 daN (BGV-C1/SIL3) montés sur poutrelles mobiles équipées de chariots porte-palans à poussée manuelle, le tout étant inclus dans le système de pilotage Waagner Biro. Le petit pupitre auxiliaire Waagner Biro, installé au gril, offre un mode d’action étendu sur les treuils et palans ponctuels. Il n’est pas concevable qu’un opérateur puisse réclamer la remontée complète d’un crochet ou d’une masselotte au travers du caillebotis, à partir d’un pupitre installé au plateau ou en passerelles sans un contrôle à vue. Pour plus de sécurité, l’action effectuée en mode dégradé n’est permise qu’à l’aide de ce petit pupitre auxiliaire.
– Dispositions diverses en salle
Les fauteuils du premier rang se couchent puis se rentrent dans le plancher de salle, libérant ainsi les emplacements PMR. La scène est équipée d’un dispositif de déluge d’une capacité de 3 000 litres/min. Il est commandé par une vanne de déluge automatique Inbal Valves à déclenchement électrique à commande manuelle. Le rideau pare-fumée descend au nez-de-scène jusqu’à 2,50 m du plancher de scène. Les parois latérales de salle sont équipées d’un ensemble de lisses amovibles de 0,68 m de longueur. Elles se fixent sans outils ni vis, à l’horizontale, dans des fers à crémaillères posés à la verticale, établis à des longueurs différentes en fonction de leurs emplacements en salle, allant de 0,85 m à 4,85 m.
– Diffusion sonore
Le système de diffusion sonore L-Acoustics existant a été réimplanté avec un investissement complémentaire en matériel neuf. La diffusion principale repose sur deux groupes d’enceintes ARCS WiFo complétés par un cluster central avec deux enceintes 8XT superposées, six enceintes sub bass au niveau du devant de scène. Un groupe d’enceintes de proximité X12 (near fill) complété par une série de six enceintes implantées au niveau nez-de-scène X4i (lip fill) assure la reprise au niveau des premiers rangs. Le dernier tiers du parterre est rattrapé par des enceintes A10 Wide. Le système additionnel Surround, composé de huit enceintes de la série XT, est implanté au niveau des parois latérales de la salle. L’ensemble piloté par le système L-Acoustics LA Network Manager est amplifié par une série d’amplificateurs LA4X.
Salle de répétition
C’est une black box on ne peut plus classique livrée sans gril de scène. La résille tubulaire est accessible depuis une passerelle mobile motorisée circulant au-dessus de la zone de travail. Une passerelle périphérique et des lisses tubulaires murales terminent le dispositif. Les treuils ponctuels, les accessoires, les tentures et écrans de projection une fois en place rendent inopérante la passerelle mobile motorisée. Une plate-forme élévatrice mobile de personne de 11 m est d’ores et déjà dédiée en usage à cette salle. Samuel Marchina précise “qu’il est toujours plus facile de trouver des idées après coup mais je pense, a postériori, qu’il aurait été plus simple de prévoir trois petits truss de scène motorisés indépendants”. Une fois la passerelle mobile stationnée d’un côté ou de l’autre, l’installation de ponts ou de truss de scène est toujours possible, à condition de ne pas dépasser la charge d’exploitation autorisée sur les fers primaires de la charpente. La retombée de plafond abrite les nouveaux locaux de stockage (costumes, accessoires, CTA, locaux techniques, …). Le matériel scénique est entreposé au rez-de-chaussée. Les deux accès décor, traversants et se faisant face, débouchent directement à l’extérieur, avec d’un côté la cour des arts et de l’autre un terre-plein stabilisé réservé aux montages de chapiteaux. Des caniveaux scénographiques prévus à de nombreux emplacements facilitent la mise en place des équipements mobiles sans câble apparent.
Notes
(1) Safety Integrity Level. Niveau 1 à 4. Les fonctions instrumentées de sécurité électriques, électroniques et électroniques programmables (E/E/PE)
Salle Charles Apothéloz
- Espace scénique adossé
- Quai élévateur extérieur : 3 m (L), 3,40 m (l), 2 niveaux desservis : +/- 0,00 (voirie), + 1,27 m (scène), charge : 2 000 daN
- Table élévatrice édicule d’arrière-scène, 3 niveaux desservis : – 1,13 m (dessous), +/- 0,00 m (voirie), + 1,27 m (scène), dimensions : 2,40 m (l) x 3,70 (L) m, charge : 2 000 daN
- Trappe de manutention au gril :
- Trémie : 0,925 m x 0,925 m, course : 16,10 m
- Poutrelle fixe, guidage du palan motorisé, charge : 250 daN
- Profondeur des dessous de scène : 2,40 m
- Dessous de scène démontable sur les 4 premières travées, trappes de plancher : 1,10 m x 1,10 m
- Hauteur de scène : 0,90 m, proscenium : 1,66 m
- Parquet de scène : 3 plis croisés, épaisseur : 36 mm, contreparement en hêtre 9 mm, charge : 750 daN/m2
- Draperies mobiles : ouverture réglable de 12 m à 14,70 m
- Ouverture arrière-scène : 14,70 m
- 2 services de passerelles de scène + 1 palier supplémentaire côté jardin (accès au gril)
- 2 passerelles transversales, 2 passerelles de liaison, 1 passerelle de fond de salle
- Hauteur du cadre : 6 m
- Profondeur au nez-de-scène : 1,66 m (proscenium), 11,66 m (scène), 15,70 (hors tout)
- Distance de mur à mur : 20,34 m
- Largeur entre passerelles : 19,50 m
- Hauteur de scène : 0,90 m
- Altimétrie :
- 3 niveaux de lisses de scène : 2,60 m, 5 m, 6,15 m
- 2 et 3 services de passerelles : 6,39 m, 9,35 m, 11,83 m
- Passerelles de salle : 7,24 m
- Équipes plafonnées : 14,60 m (scène), 7,89 m (arrière-scène), 6,28 (latérales sous passerelles)
- Gril de marche : 15,40 m
- Gril de charge : 17,02 m
- 28 équipes à tambours de câbles frontales PCT4*, charge : 350 daN, vitesse variable de 0,00 à 0,60 m/s
*PCT : Porteuse canadienne à trancanage / 4 modèles différents / Baudin Chateauneuf Swiss - 3 équipes d’arrière-scène à tambours de câbles coulissantes PCT3, charge 350 daN, vitesse : 0,15m/s
- 2 équipes latérales à tambours de câbles PCT1 sous passerelles, charge 350 daN, vitesse : 0,15m/s
- 2 équipes latérales à tambours de câbles PCT1 sous gril, charge 350 daN, vitesse : 0,15m/s
- 2 équipes de proscenium à tambours de câbles coulissantes PCT3, charge 350 daN, vitesses : 0,15m/s
- Plate-forme vidéoprojection, dimensions : 3,20 m x 1,54 m, charge 350 daN, vitesse variable : 0,00 à 0,15 m/s
- 8 treuils ponctuels brouette, charge : 150 daN, vitesses variables : 0,00 à 1,2 m/s
- 6 palans motorisés BGV-C1, charge 800 daN, vitesse : 8 m/min
- 2 séries de 9 rails à crémaillères pour lisses tubulaires déplaçables, intégrées au décor acoustique de salle, longueur : 0,68 m
- Caniveaux et trappes de passage de câbles intégrés au plateau et au devant de scène
- Emplacements de régies : galerie fond de salle, régies provisoires milieu de salle
- Diffusion sonore principale : L-Acoustics ARCS WiFo, 8XT, X12, 4Xi, SB18m et A10 Wide
- Diffusion Surround : L-Acoustics série X
- Amplification : L-Acoustics LA Network Manager + LA4X
Salle de répétition
- Espace scénique intégré à la salle
- Espace de travail principal : 17 m x 14,40 m, hauteur : 9,90 m
- Espace de travail accessoire : 17 x 5 m, hauteur : 3,77 m
- Ancrages / gril :
- Résille tubulaire fixe, trame : 1,44 x 1,44 m, hauteur : 9,80 m
- 4 chemins de roulement longitudinaux (passerelle mobile), hauteur 9,90 m
- Lisses en parois latérales, hauteur : 3,77 m et 5 m
- Lisse de face, hauteur : 5 m
- Passerelle motorisée, charge d’exploitation : 250 daN
- Passerelle périphérique, hauteur : 7,80 m
- Largeur entre passerelles : 15,10 m
- Caniveaux scénographiques intégrés au plancher de scène
- Direction technique : Christian Wilmart / Samuel Marchina (adjoint)
- Architecte mandataire : PONT12 architectes
- Scénographie et BET réseaux scéniques : Kanju
- BET Acoustique : EcoAcoustique
- Machinerie et serrurerie scénique : Baudin Chateauneuf Swiss
- Pilotage machinerie : Waagner Biro
- Réseaux et matériels scéniques : Hyperson
- Fauteuils grande salle : Jezet Seating
- Menuiserie Scénique : VTI