Une révolution sans doute tokenisée

Article rédigé en partenariat avec le Laboratoire Arts & Technologies de Stereolux

Les NFTs – des lignes de code sur une blockchain – peuvent représenter toute possession, qu’il s’agisse d’objets physiques ou numériques, de droits d’accès, de vote ou de droits d’auteur. Nous pouvons même leur attacher des souvenirs, des tweets, des créations et les vendre aux enchères. Après quelques années de croissance, principalement dans les domaines du jeu et des collectors, les voici rien de moins qu’en train de révolutionner le monde de l’art. Ou presque.

Depuis quelques mois, les records se succèdent. Le 25 février dernier, une vidéo d’animation de synthèse de dix secondes a été vendue pour quelque 6,6 millions de dollars US(1) ; elle avait été acquise 67 000 dollars US quatre mois auparavant. Le 13 décembre 2020, l’artiste auteur de cette vidéo totalisait déjà 3,5 millions de dollars US de ventes en un seul week-end.
Sur le marché de l’art, rien d’anormal. Le flipping – ne conserver un achat que très peu de temps pour le revendre, généralement aux enchères, avec une plus-value affolante – est une pratique plus que courante. Et les ventes record sont bien généralement la seule

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