Son spatialisé

La sonorisation en révolution

Le parc des salles équipées en son spatialisé s’étend. L’offre de systèmes dédiés se multiplie. Nous rencontrons Marc Piéra, adepte de la première heure au Théâtre national de Chaillot, pour mesurer les enjeux de cette mutation. L’offre de formation accompagne ce virage facilité par un accès démocratisé de ces technologies au studio. En tournée, des freins subsistent pour que les créateurs sonores exploitent pleinement ces nouvelles écritures car l’esperanto de l’audio 3D se fait attendre.

Une vingtaine de salles de diffusion (scènes nationales, CDN, salles multi-usages, …) s’est dotée, en France, de systèmes de spatialisation sonore. Les utilisateurs de la première heure ont su valoriser leurs atouts : virtualiser les formats de diffusion normés (stéréo, LCR, 5.1, 7.1, …), repositionner avec une grande flexibilité les points de diffusion et surtout maximiser la localisation acoustique. Cerise sur le gâteau apportée par la synthèse de front d’onde (WFS) : l’auditoire bénéficie d’un élargissement et d’une stabilisation notables de la spatialisation sonore au-delà du fameux sweet spot (zone d’écoute idéale). Finie l’oreille du prince : le son spatialisé se démocratise ! Gaetan Byk, aux commandes de la société Amadeus, en est convaincu : “Il y a eu quelques révolutions dans

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