Tristan et Isolde

Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence

La représentation de Tristan et Isolde au Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence fut un moment mémorable… d’un point de vue musical. Sir Simon Rattle avec le LSO (London Symphony Orchestra) nous a rendu palpable et même visible toutes les étapes sentimentales de ce mythe, une perfection de direction mais aussi vocale, une de ces nuits d’opéra inoubliable. Une des plus belles ouvertures de l’opéra, celle de Tristan et Isolde de Richard Wagner, est la quintessence de la montée du désir et l’amour absolu qui mène à la mort. Dans une mise en scène de Simon Stone, extrêmement décriée et critiquée, la scénographie a été conçue par Ralph Myers et fabriquée dans les ateliers d’Aix-en-Provence.

Salue pour moi le monde !

Voilà ce qu’a dit Isolde à sa servante Brangäne lorsqu’elle a décidé de boire le philtre poison afin d’étouffer l’amour passionné qui naît entre Tristan et elle. L’œuvre, créée en 1865 à Munich à l’aide de Louis II de Bavière, représente l’opéra impossible tant l’exigence musicale pour les chanteurs est importante. Le livret écrit par Wagner lui-même et inspiré par le poème épique de Gottfried von Strasburg (début du XIIIe siècle) a la particularité, par rapport à la version de Béroul,

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