Tout petit la planète

L’art numérique au microscope

Article rédigé en partenariat avec le Laboratoire Arts & Technologies de Stereolux

Rien n’échappe à l’art numérique et encore moins ce qui est petit, très petit. D’une manière générale, tous les matériaux, y compris les plus microscopiques, peuvent servir à la conception d’une œuvre. L'infiniment petit est inséparable de la conjonction “art/science” : bon nombre d’artistes sont aussi des chercheurs ou dépendent de structures scientifiques pour finaliser des créations dont les éléments centraux sont invisibles à l’œil nu. Ce changement de perspective permet de questionner différemment la matière, l’homme, la planète.

Plus noir que le noir

L’artiste et réalisateur belge Frederik de Wilde construit une partie de son œuvre en utilisant une peinture noire composée de nanotubes de carbone. Élaborée en collaboration avec la Rice University et la NASA, ce “noir plus noir que le noir” recouvre, à l'origine, un télescope spatial américain afin d'éliminer les lumières parasites. Il en absorbe presque tout le spectre, dont l'infrarouge. Sa densité est dix fois plus forte que le noir auquel nous sommes habitués. L'impression est si forte, si sombre, que l'œil a du mal à restituer l'aplat sur

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