Effet Bekkrell

Mât, cordes, fil, bascule, poulies et chaos

À l’annonce de la prochaine création du Groupe Bekkrell, Karnival, nous proposons un flash-back sur Effet Bekkrell, point de départ de cette compagnie de cirque constituée en 2012 par Fanny Alvarez, Sarah Cosset, Océane Pelpel et Fanny Sintès. Ce spectacle est incarné par ces quatre femmes/actrices/acrobates, en interaction avec une scénographie d’agrès en perpétuelle transformation. Les multiples gestes techniques de montage ou démontage en jeu font œuvre, à l’épreuve des combats d’émancipation et de la diversité des interdépendances possibles entre les individus.

Ancrage d’un Perpetuum Mobile

La toute première image du spectacle est une scène nue sans tentures, sur laquelle sont éparpillés des morceaux d’agrès plus ou moins identifiables. L’espace est éclairé par des perches lumineuses proches du sol sur trois côtés, formant un carré. Le public est du côté du quatrième mur. Quatre femmes en tailleur/uniforme évoluent sur la scène dès l’entrée des spectateurs ; puis elles exécutent une danse martiale, avec dentier proéminent en bouche, sur une musique de type industrielle. Elles accrochent autour de leur taille des poulies rouges volumineuses, simulant un membre masculin protubérant et présageant les mécaniques à venir.

De fil en aiguille – ou plutôt

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