Les multiples mots de l’âme – (Punk is not dead)

À l’heure de l’hyper-communication, Denis Mariotte fait figure de discret. Il n’adopte pas de postures et sa franchise est celle de ceux qui n’ont rien à prouver. Il est libre et trace son chemin. On reconnaît en lui la force de l’artiste, persuadé non pas par ce qu’il a à dire ou à faire, mais plutôt par ce qu’il doit chercher. Un subtil mélange de doutes et de certitudes. Retour sur un entretien décrivant le parcours de cet artiste protéiforme qui, à cinquante-huit ans, a une quarantaine de créations sonores, scénographiques et installations à son actif.

Art de l’éphémère

C’est un artiste autodidacte, ayant appris tout d’abord la musique “sur le tas”. À dix-huit ans, il a été projeté dans la vague d’énergie punk et cela l’a beaucoup nourri. “J’ai très vite pris en compte l’aspect scénique et visuel des concerts auxquels je participais. Avec le groupe Pacte Noir, nous mettions plusieurs jours à construire et peindre des accessoires/décors, que nous prenions plaisir à détruire totalement durant le concert suivant…

Bien que peu sensibilisé à la culture en général durant sa jeunesse, cette expérience a déclenché son attrait envers les arts de la scène. “Je suis donc devenu technicien à l’Opéra de Lyon et me suis

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