Le bestiaire de l’art numérique

Quand les animaux font œuvre…

Article rédigé en partenariat avec le Laboratoire Arts & Technologies de Stereolux 

Les animaux c'est un peu comme les hommes : nous pouvons les dominer, les exploiter voire les martyriser. Régulièrement, des performances musicales ou artistiques se prennent les pieds dans ce filet comme de maladroits rétiaires… À l'origine, le mot bestiaire désigne une catégorie de gladiateurs. Plus tard, au Moyen Âge, ce sont des récits allégoriques. De nos jours, le terme est synonyme de barnum animalier, entre Arche de Noé et chimères. C'est l'impression que nous donne la présence d'animaux au croisement de pratiques artistiques qui interrogent la relation de l'homme au vivant.

La fable des abeilles

Nous connaissons l'adage “la musique, c'est du bruit organisé”. Rien n'empêche d'utiliser des animaux pour faire de la musique improvisée. C'est le cas des fameux "oiseaux musiciens" de Céleste Boursier-Mougenot. L'idée est simple : substituer des perchoirs par des guitares électriques. Lorsque les oiseaux se posent dessus – en l'occurrence des dizaines de diamants mandarins – les cordes vibrent et délivrent de surprenants accords composant une musique aléatoire (From Here to Ear, 2012). La scénographie, travaillée avec de la verdure et des présentoirs qui

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