Cérémonie d’ouverture des JO 2024 de Paris
Deux objets scéniques, à l’opposé l’un de l’autre, ont focalisé toute l’attention à la fin de la Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques à Paris le 26 juillet 2024 et sont devenus cultes : le cheval de métal au galop sur La Seine et le ballon géant soulevant l’anneau-flamme et son panache de fumée, 60 m au-dessus des Tuileries.

Kitsch jollyen
Au voisinage ou en dialogue avec La Tour Eiffel, icône absolue et largement présente en cette fin de Cérémonie, le cheval Zeus et la Vasque olympique sont d’abord des prouesses technico-artistiques en parfait miroir des exploits sportifs à venir. Ces deux objets scéniques signent aussi la dualité profonde de la Cérémonie, son grand contraste kitsch : l’automate spectral plongeant dans la nuit de Paris comme dans un train fantôme, l’hymne de paix de John Lennon immolé sur un radeau carbonisé