Temps de lecture : 6 minutes

“Anatomie du désir” de Boris Gibé

Une cérémonie sensorielle

Lors de l’article sur L’Absolu dans le Silo de Boris Gibé (AS 231), nous avions été frappés par cette démarche singulière où la création du spectacle nécessitait la pensée de son lieu dans sa totalité, afin de répondre à la dramaturgie et à la performance qui s’y produiront. Chose exceptionnelle, Boris Gibé construit à chaque fois son lieu ; et avec Anatomie du désir, nous sommes conviés à assister, dans un univers métaphysique, à la cérémonie de la dissection d’une Vénus anatomique et à nous connecter avec le cosmos afin de réinventer le désir.

Photo © Martynas Plepys
Photo © Martynas Plepys

L’architecture du lieu

L’accès au lieu de représentation est une mise en condition du public. Cette fois, Boris Gibé investit un chapiteau de cirque, presque traditionnel, en revendiquant l'évocation du risque pris en direct et le lien particulier que cela crée avec le spectateur. “L’endroit du cirque, c’est montrer du vrai. Quand on marche sur un fil, on peut

La suite est réservée aux abonnés

Soutenez une rédaction indépendante pour des articles de qualité :

5 €

/ mois

L'offre 100% DIGITALE

8 €

/ mois*

Accès à tout le site
+ le bimestriel livré chez vous
*Pour un engagement de 12 mois soit un paiement annuel de 96 €

Facebook
LinkedIn

à propos de l'auteur

“Anatomie du désir” de Boris Gibé

Facebook
LinkedIn

CONNEXION