Coup de froid sur le point chaud

Faisceaux hétérogènes et spectacle vivant

Les transitions technologiques de ces dernières décennies ont profondément modifié les pratiques et esthétiques de l’éclairage scénique. Les sources LED ont rendu caducs l’usage et le rendu des sources dites traditionnelles, avec des faisceaux devenus plus homogènes et uniformes marquant la disparition du point chaud. Cet article interroge les conséquences esthétiques de cette disparition du point chaud dans la construction du visuel scénique.

Qu’est-ce que le point chaud ?

La définition communément admise du point chaud le définit comme la partie centrale la plus intense d’un faisceau lumineux. Cette définition sous-entend que nous observons l’impact d’un faisceau lumineux hétérogène, dont la concentration de la lumière en son centre est visible à l’œil nu. Cette zone de surbrillance produit une sensation de densité lumineuse et de chaleur, tant ces sensations sont associées s’agissant d’incandescence. Nombre d’éclairagistes règle d’ailleurs les faisceaux des PARs de dos, par ressenti du point chaud sur la nuque. Cette surbrillance au centre du faisceau n’est pas le fruit d’une volonté mais est plutôt issue des caractéristiques optiques des sources halogènes. Cette caractéristique, que d’aucuns nommeraient défaut, a été intégrée par les éclairagistes et corrigée ou amplifiée selon les sources. Les sources dotées d’un point chaud affirmé sont souvent

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