Le Faar met en lumière d’autres récits

Une association qui aide les projets inclusifs

Face au manque de diversité dans le monde du spectacle, le FAAR (Fonds d’aide pour des arts vivants responsables) accompagne les artistes qui défendent l’égalité, l’inclusion des minorités et l’écoresponsabilité. Il espère ainsi faire émerger des récits que nous avons moins l’habitude d’entendre.

Une silhouette aux longs cheveux noirs se détache dans le décor sans couleur des Plateaux sauvages, une salle du XXe arrondissement de la capitale. Seule sur scène, le corps gracile piégé par une robe de mariée, Vanasay Khamphommala a tout de l’épouse modèle, à ceci près qu’une fine moustache trace au milieu de son visage une ligne indélébile entre elle et les archétypes féminins. Il est bien question d’amour dans ce spectacle présenté en septembre 2022 à Paris, mais nous sommes loin des figures imposées.

Pour “relire les mythes fondateurs de l’Europe dans une perspective trans et décoloniale”, cette Franco-Laotienne, elle-même trans, s'entoure de “personnes qui remettent en question la notion de norme avec leur histoire et leur aspect physique”. Quatrième projet de sa compagnie Lapsus chevelü, la pièce Écho, où Vanasay Khamphommala n’apparaît pas toujours seule en robe de mariée, “est une tentative de rompre la malédiction d'Écho”, comme l’indique

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