Falaise : des lumières brutes

Rencontre avec Adèle Grépinet

Falaise, de la cie Baro d’evel, est une “pièce en blanc et noir pour huit humains, un cheval et des pigeons”.(1) C’est aussi la seconde partie d’un diptyque : Falaise vient répondre à , un duo humain avec un corbeau pie.

Devant la beauté de la lumière, sa douceur, sa rudesse et la justesse avec laquelle elle répond à la scénographie, à l’ensemble du dispositif, nous avons eu envie d’échanger avec l’éclairagiste Adèle Grépinet pour comprendre comment cela se fabrique, quelles sont les contraintes à partir desquelles l’imagination commence et de quelle manière la lumière participe à la poésie générale.

Parlons d’abord de la scénographie, de sa présence imposante. Quand nous entrons, le rideau de fer est baissé ; quelqu’un marche sur la petite bande de scène juste devant. Quand le rideau se lève, nous sommes face à des blocs d’obscurité. Nous percevons des densités différentes mais tout est noir. Au fil du spectacle d’1 h 45, nous ne cessons de redécouvrir l’espace différemment, de nous trouver face aux parois, d’en entrevoir les aspérités, d’en saisir les failles, de s’apercevoir des dimensions. Quatre éléments forment un U et créent ainsi, entre eux, un espace, comme cette petite place au pied des

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