Le Théâtre de Beaulieu
Toutes les photos sont de © Patrice Morel
Depuis son ouverture en 1954, aucune rénovation sérieuse n’avait pu être engagée. Le Théâtre de Beaulieu, jusqu’à sa fermeture définitive en 2019, n’était qu’une extension du Palais des congrès. Certaines servitudes et l’étroitesse du plateau entachaient le bon fonctionnement des zones de production. La surélévation et l’élargissement de la cage de scène apportent une certaine verticalité et un rendu pour le moins bluffant. Doté d’un nouveau système de machinerie entièrement informatisé, d’un décor d’orchestre de scène couplé au système Amadeus Active Acoustics, de réseaux numériques de dernière génération, cet espace de diffusion fait un bond technologique en avant sans précédent.
Avant-propos
Depuis sa construction, le Théâtre ne disposait pas d’accès indépendant ; le visiteur devait se rendre à l’entrée principale du Palais des congrès pour y accéder. Les espaces réservés au public ont été entièrement repris et sont en correspondance avec les différents niveaux du Théâtre. Certaines communications transversales, préexistantes entre les deux entités, ont néanmoins pu être conservées. C’est le cas, par exemple, du dégagement technique situé en sous-sol qui organise l’approvisionnement et les échanges de matériel depuis les lieux de stockage communs.
L’ancienne configuration
Propos recueillis auprès de Thierry Guignard (scénographe), Yann Jurkiewicz (Kahle Acoustics)
Les principales difficultés d’exploitation trouvaient leur origine dans l’étroitesse de la cage de scène, l’inclinaison du plateau, la vétusté des équipements de machinerie, le manque de circulation et de dégagements de scène, … Certaines positions de projecteurs en salle avaient néanmoins réussi à trouver leur place, faisant appel le plus souvent à des modalités d’installation aussi sommaires qu’empiriques. Thierry Guignard ajoute “que les anciennes positions de l’éclairage de face, entre la toiture et le plafond acoustique de salle, imposaient le réglage des projecteurs dans un interstice si réduit que les équipes devaient travailler couchées au sol au bord des trappes, travail en hauteur particulièrement inconfortable qui imposait, de surcroît, le port systématique d’un harnais antichute de personne”. Yann Jurkiewicz enfonce le clou et nous raconte “que l’isolement acoustique en toiture était pratiquement inexistant. Les nuisances sonores en provenance de l’extérieur, la pluie, le vent avaient des conséquences néfastes sur le confort d’écoute en salle et sur scène”. Il est important d’imaginer cette ancienne configuration et ses locaux annexes, bureaux de production et loges sans aucune ouverture donnant sur l’extérieur. Intervenir sur l’ensemble de ces paramètres allait conduire inexorablement à une déconstruction partielle voire une démolition intégrale du bâtiment.
Vers la reconstruction
La salle n’a pratiquement pas changé et malgré un manque de volumétrie certain, la pente de salle présente encore d’excellentes caractéristiques dimensionnelles. La configuration des places au parterre s’étend en continu sur une dalle à la fois très large et peu profonde, avec un nombre réduit d’assises sous le balcon. Ce type de configuration est souvent préjudiciable à la propagation des premières réflexions jusqu’au centre du volume (Espace Malraux à Chambéry, par exemple). Yann Jurkiewicz précise “qu’a sa plus grande surprise, les panneaux cintrés du décor acoustique produisent une multitude de réflexions latérales, avec une dose non négligeable de diffusion. L’écoute, même si elle paraît de prime abord un peu sèche, reste d’une grande précision ; une réponse assez surprenante pour une salle aussi large”.
Au-delà de la conservation de l’aspect patrimonial de la salle, un des principaux attendus tenait à la modernisation des zones de production, au démantèlement puis à la reconstruction de l’ancien dispositif scénique comprenant : la cage de scène, la serrurerie, les dessous, avec en supplément la construction d’une extension. Ce nouveau bâtiment d’arrière-scène regroupe les nouvelles zones de production dont les loges et les nouveaux espaces de stockage. Bien qu’elle soit d’une jauge importante, la salle s’étend dans une continuité régulière jusqu’à la plate-forme élévatrice du proscenium qui parachève cette relation de grande proximité entre la salle et la scène.
Outre la modernisation des équipements de machinerie, un des principaux axes d’amélioration tenait dans l’augmentation significative de la volumétrie en salle. Malgré la surélévation de la toiture, le décor acoustique de salle retrouve, à quelque chose près, son altimétrie initiale. L’agence Kahle Acoustics avait réclamé 3 m en plus de ce qui avait déjà été préconisé et qui, malheureusement, faute d’autorisation, n’a pu être acté.
Les principaux attendus
Cette surélévation aura néanmoins permis la création d’une nouvelle zone technique installée au-dessus du décor acoustique. Ce dernier point non négligeable fut l’occasion d’un large débat afin de statuer sur la conservation ou non du point central au bénéfice du lustre. Ce gain en altimétrie a permis l’obtention d’une circulation continue entre la cage de scène et le plafond de salle, l’implantation des nouvelles CTA et la création de la nouvelle passerelle d’éclairage de face qui, dorénavant, englobe le lustre central.
Au titre des principaux attendus, nous noterons :
- Une nouvelle toiture avec un niveau d’isolement acoustique et thermique irréprochable ;
- La création d’une nouvelle passerelle de face en remplacement des anciennes trappes ;
- La démolition jusqu’aux vrais murs des anciens volumes installés de part et d’autre de la scène, comprenant l’élargissement des coulisses et la création de nouvelles circulations ;
- La création d’un bâtiment d’arrière-scène avec des volumes ouverts sur l’extérieur permettant de profiter de la lumière naturelle à tous les niveaux ;
- La suppression des circulations transversales annexes dont la rue des Pontons, dispositifs qui entravaient le bon fonctionnement du plateau et imposaient la pente de scène ;
- La remise à plat du plateau et la reconstruction du dessous de scène détrapable ;
- Le nouveau gril de scène et son gril de proscenium avec de nouvelles équipes et ponctuels motorisés regroupés et entièrement informatisés ;
- La création d’un décor acoustique de scène entièrement modulable ;
- L’installation et la mécanisation de la plate-forme élévatrice de proscenium avec trois configurations (en extension de salle, de scène et fosse d’orchestre) et son wagon de fauteuils à poussée manuelle.
Nous noterons parmi les divers attendus la création de la régie principale située sous le balcon (régie fermée et ouverte sur la salle), de différents emplacements nomades dont la régie milieu de salle destinée aux répétitions, spectacles de variétés ou de musiques actuelles. Les caniveaux scénographiques prévus à de nombreux emplacements facilitent la mise en place des équipements mobiles sans câble apparent.
Dispositif scénique d’ensemble
Le dispositif frontal comprend quarante-deux équipes motorisées à trancanage et à vitesse variable, complété par quatre équipes latérales dont deux sont implantées en sous-face du premier service de passerelles. Sur ces quarante-deux équipes frontales, trois d’une capacité augmentée sont plus particulièrement destinées à la charge et au stockage des éléments constituant le plafond du décor acoustique de scène. L’orthogonalité de la cage de scène est accompagnée par douze treuils ponctuels installés sur les chariots à translation, eux-mêmes montés sur les poutrelles mobiles. La société Tambè CEMS livre ici une nouvelle version de treuils ponctuels suspendus d’une capacité unitaire de 350 daN à des vitesses allant de 0,02 ms à 1,6 m/s.
Pour terminer, nous dénombrons deux équipes de proscenium à tambours de câbles et un dispositif de rideau de réduction de jauge. Les palans motorisés au-dessus de la salle et du proscenium sont d’anciens équipements qui ont pu être réhabilités. Ils n’ont pas vocation à être déplacés et sont installés sur des chaînes qui traversent discrètement le décor acoustique de salle au travers des orifices réalisés à cet effet. Ces équipements de levage se destinent tout particulièrement à la mise en place de ponts lumière. À l’approche du cadre, le même procédé a été utilisé afin de suspendre les deux clusters de la diffusion sonore principale. La ligne de renforts de graves est installée sur le mur du cadre au moyen d’équerres de fixation.
– Gril de scène sandwich
Cette préconisation renvoie vers notre dernier article sur le Théâtre de Vidy-Lausanne (AS 247). Thierry Guignard revient lui aussi sur ce phénomène un peu à la mode qui, selon lui, “n’a pas vraiment de sens sur une construction neuve”. Il poursuit en expliquant “que tout l’intérêt d’un faux gril était justement de dégager le pouliage au-dessus de la zone de marche, laissant libre la zone de travail. En utilisant cette ancienne technique, nous libérons la zone de travail au détriment de la sous-face du gril qui se trouve alors fortement encombrée. Les fils d’équipes renvoyés et qui circulaient au-dessus de nos têtes circulent dorénavant sous nos pieds. Ces câbles obstruent et limitent la place disponible pour le passage des ponctuels et entravent régulièrement le guidage des câbles lumière montés sur enrouleurs”.
Dispositif de variabilité acoustique
Propos recueillis auprès de Yann Jurkiewicz et Ineke Hellingman (Amadeus Active Acoustics, Autriche)
Amadeus Active Acoustics est un procédé de variabilité apportant une amélioration acoustique et un son immersif pour la musique et la parole en direct dans des lieux polyvalents, des salles de concert ou des théâtres.
L’alternative à ce type de système est déjà en place dans de nombreuses salles de concert. Il se compose de panneaux acoustiques mobiles, rideaux de variabilité et traitement divers pouvant être orientés au sein d’un décor acoustique. Très efficaces mais avec une forte empreinte visuelle, ces équipements, au fil du temps, sont souvent laissés à l’abandon par manque de temps, de formation et/ou de transmission ou plus simplement par manque de volonté. Ces panneaux réversibles et rideaux finissent par stagner dans des positions inadéquates voire même à l’opposé de ce que nous souhaitions obtenir.
Yann Jurkiewicz : L’accueil des grandes formations philarmoniques réclame des temps de réverbération plus longs. La mise en œuvre d’un système de variabilité acoustique actif permet d’atteindre des résultats très satisfaisants. Les performances sont aussi réalistes que discrètes et saluées par l’ensemble des utilisateurs.
Penser qu’il soit possible d’apporter un jour le moindre m3 supplémentaire à cette salle pouvait paraître totalement utopique et pourtant, le système Amadeus Active Acoustics fonctionne comme si l’utilisateur, tablette en main, arrivait à repousser ou à rapprocher les murs et le plafond de la salle.
Ineke Hellingman : Le système propose aux utilisateurs plusieurs salles de concert en une. Le procédé va bien au-delà d’un simple ajout de réverbération car chaque haut-parleur, potentiellement, intervient et modifie virtuellement la géométrie de la salle. Les premiers relevés font état de temps de réverbération qui évoluent de 1,4 s(1) (salle neutre) à 1,8 s(2) (musique de chambre) jusqu’à 2 s(3) (orchestre symphonique).
Les systèmes acoustiques passifs pourraient rivaliser à condition qu’ils soient entièrement asservis, ce qui impliquerait l’adjonction de coûteux systèmes motorisés et informatisés. Ineke Hellingman ajoute en cours d’interview “que les systèmes acoustiques immersifs actifs, si nous raisonnons en termes d’investissements, s’avèrent moins chers à mettre en place. Quel que soit le principe retenu, ces installations réclament un entretien régulier et des vérifications périodiques, mais il va sans dire que les installations actives sont bien plus simples à maintenir”. Si nous souhaitons, à terme, voir ces installations se vulgariser, chacun devra construire son argumentaire et peaufiner sa communication. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que là où les instrumentistes, les chœurs, les chefs d’orchestre trouvent confort et qualité acoustique, les financiers rétorqueront qu’ils y voient une dépense inutile. Les plus réalistes s’accorderont à dire que l’alternative idéale consisterait à arrêter de programmer des formations acoustiques là où elles n’ont pas lieu d’être. Ce procédé de variabilité acoustique immersif actif ne va jamais à l’encontre du décor acoustique. Au contraire, il s’en sert et lui apporte une réalité augmentée, le tout étant piloté par un simple terminal, chaque utilisateur étant en mesure de sélectionner spontanément le préréglage qui lui correspondra le mieux.
Décor acoustique de scène passif
Visite commentée par Antoine Friderici, directeur technique
À l’état initial, les trois segments du plafond de conque sont plafonnés à la verticale sur les trois équipes frontales nommées PF1 à PF3. Ces dernières ont une capacité unitaire de 1 000 daN et sont configurées principalement à cet usage mais pas seulement. Leur positionnement dans l’espace est prédéterminé en vue du basculement à l’horizontale des éléments du décor acoustique. Le transfert de charge est opéré à l’aide de trois équipes frontales supplémentaires. Les panneaux télescopiques formant les murs latéraux sont au nombre de trois par côté. Ils sont installés à demeure sur des chariots équipés de roulettes tripodes Opéra.(4) Arrivés en position et freinés, ils sont arrimés aux crochets des moteurs ponctuels ou des palans motorisés installés à cet effet au niveau du gril. Les panneaux télescopiques sont ensuite déployés verticalement. La mise en œuvre d’un mur acoustique de fond de conque représentait trop de contraintes en termes d’encombrement de la cage de scène. La boîte est refermée à l’aide d’un grand cyclorama de rétroprojection.
– Réduction du décor d’orchestre
Du fait de leur ancrage au gril, il est en pratique impossible de rentrer les murs latéraux à l’intérieur de la conque. Pour réaliser une plus petite boîte, les trois segments du plafond sont conçus pour être réduits en ouverture de 14 m à 12 m et de 12 m à 10 m. Les murs latéraux sont ajustés en fonction de l’ouverture souhaitée, l’ensemble étant complété par les rideaux installés à l’allemande au niveau des dégagements. La profondeur du décor peut être ajustée en fonction de la taille des orchestres. Avec seulement deux segments sur les trois, couplés à deux murs latéraux sur les trois disponibles, nous obtenons une réduction de profondeur très significative bien adaptée aux petites formes. En orchestre de chambre, le dispositif peut être réduit au maximum (un seul segment de plafond couplé à deux murs latéraux), les murs restants pouvant être utilisés pour refermer le fond du décor acoustique.
– Éclairage et éclairage d’orchestre
Une porteuse libre entre chaque conque permet la mise en place de la lumière d’orchestre. La maîtrise d’usage a préféré cette option aux éclairages habituellement intégrés au plafond de conque qui finalement ne conviennent jamais à personne et complexifient les opérations de maintenance. La lumière d’orchestre est obtenue à partir d’un éclairage traditionnel en PC 2 kVA Fresnel, modèles qui éliminent de fait les risques de nuisances sonores dues aux systèmes de ventilation (cas des équipements à LEDs qui, dans ce cas précis, restent en plein feu sur de longues périodes). Au titre des attendus du lot éclairage scénique, l’équipe technique s’est arrêtée sur un nouveau modèle de projecteur Clay Paky spécialement développé pour le Théâtre, le Sinfonya Profile 600. Doté d’une gamme colorimétrique étendue, ce projecteur sur lyre automatisé propose un mode silencieux particulièrement apprécié dans ce type de configuration.
– Proscenium motorisé
La plate-forme élévatrice du proscenium, équipée de chaînes de poussée Serapid, assure la mise en œuvre des différentes combinaisons sans difficultés particulières. La version dite “en extension de salle” est obtenue après chargement préalable du wagon de fauteuils (à poussée manuelle). La configuration “fosse d’orchestre” permet l’accueil de formations variables allant de cinquante à soixante-cinq musicien.ne.s. Des garde-corps amovibles protègent le vide de fosse. Yann Jurkiewicz précise “que la fosse d’orchestre est assez originale dans sa conception. Complètement ouverte à l’arrière, le volume communique directement avec les dessous de scène. Cette configuration offre un double avantage avec, d’une part, la réduction des niveaux de pression souvent excessifs constatés sous l’auvent et, d’autre part, la limitation de la saturation due à une volumétrie trop faible”. Les fréquences de résonnance sont ainsi évitées, phénomènes pouvant être désagréables à l’écoute et qui sont généralement constatés dans des fosses d’orchestre à parois closes. Des panneaux acoustiques réversibles mobiles (absorbants/réfléchissants) organisent la variabilité et la réponse acoustique de la fosse.
Notes
(1) Ces préréglages ont été calibrés avec le décor d’orchestre en place
(2) Réglage musiques de chambre (Orchestre de chambre de Lausanne)
(3) Réglage orchestre philarmonique grand et petite formation (Orchestre de la Suisse Romande)
(4) Tripodes développées pour le déplacement des décors des plateaux scéniques
- Espace scénique adossé avec déluge de scène
- Ascenseur monte-charge : 5,85 m x 2,40 m, hauteur : 2,50 m, charge : 5 000 daN
- Quai de déchargement ajustable : 0,60 m à 1,40 m
- Hauteur du nez-de-scène : 1 m, capacité : 750 daN/m2
- Table élévatrice de proscenium en 3 configurations : extension de scène, extension de salle et fosse d’orchestre (50 à 65 musicien.ne.s)
- Hauteur au cadre de scène : 7,40 m
- Ouverture au cadre : 14 m, largeur de mur à mur : 28 m
- Profondeur de cadre au lointain : 12,80 m, du nez-de-scène au lointain : 14,10 m
- Arrière-scène : 12 m (ouverture), 7 m (hauteur cadre), 6,50 m (profondeur)
- Largeur entre passerelles : 22,72 m
- Altimétries en scène :
- Gril de marche : 16,35 m
- Gril de charge : 19,05 m
- 2 services : 8,61 m, 12,71 m
- Passerelle de face : 11,78 m
- Gril de proscenium : 13,25 m
- Caillebotis : 70 mm x 70 mm (vide de maille), charge 500 daN/m2
- 2 services de scène, 2 rangées de 6 loggias d’éclairage au cadre
- Lisses d’éclairage cintrées au balcon
- Régie fixe sous le balcon, ouverte sur la salle à 25 m du nez-de-scène
- Système acoustique variable : Amadeus Active Acoustics
- Amadeus Core + DSP i/o
- Switch Cisco SG350 Gigabit
- Amplification Powersoft Ottocanali 4K4
- Enceintes Amadeus
- Système de pilotage de machinerie :
- 3 pupitres Bosch Rexroth
- Pilotage Bosch Rexroth
- Armoires de commande Tambè CEMS
- 39 équipes frontales à trancanage, charge : 500 daN*
* Équipes à vitesse variable 1,20 m /s à 1,60 m/s (500 daN) - 3 équipes frontales de conque à trancanage, charge : 1 000 daN*
* Équipes à vitesse variable 1,20 m /s à 1,60 m/s (500 daN) - 2 équipes latérales sous gril, charge : 500 daN
- 2 équipes latérales sous passerelles, charge : 350 daN
- 2 équipes de proscenium à tambours de câbles, charge : 750 daN
- 12 treuils ponctuels sur poutrelles mobiles: 350 daN à 1,6 m/s à vitesse variable
- 6 palans motorisés, charge : 500 daN
- 6 palans motorisés, charge : 250 daN
- 2 truss de scène motorisés d’arrière-scène en structure aluminium 300
- Pupitre lumière : MA Lighting grandMA3
- Armoires de gradateurs : Clay Paky / ADB Eurodim Twin Tech
- Réseau et interfaces (protocole sACN & DMX) : Luminex GigaCore 26i, LumiNode 4, LumiNode 12, LumiSplit 2.10, …
- Éclairage scénique : Clay Paky Sinfonya Profile 600, Mini-B, Spotlight RGBW CYC LED 300 RGBW DMX, Robert Juliat, ETC Source Four LED, LTM, …
- Pupitres de mixage : Soundcraft Vi4, Yamaha CL5, stage boxes Rio 3224-D2, Rio 1608-D2, …
- Réseau audionumérique : Cisco CBS 350, Luminex GigaCore 14R, FourAudio DBO1 Dante, …
- Diffusion sonore principale : L-Acoustics KARA II, SB18, X8, X5, …
- Diffusion retours de scène : L-Acoustics X15 HiQ, X12 HiQ, SB18
- Amplification : L-Acoustics LA8, LA4X, …
- Système d’interphonie : Green-GO Digital
- Direction technique : Antoine Friderici
- Machinerie scénique : Tambè CEMS (mandataire)
- Pilotage et réseaux machinerie : Tambè CEMS (mandataire) / Bosch Rexroth
- Menuiserie scénique : Tambè CEMS (mandataire) / VTI Menuiserie Scénique
- Menuiserie et décor acoustique : Schwab-System
- Audiovisuel et réseaux scéniques : Hyperson
- Fauteuils : Jezet Seating