Le Majestic à Montereau

Format hybride, un entre-deux qui reste à définir

Toutes les photos sont de © Patrice Morel

La notion d’espace scénique hybride se situe à mi-chemin entre un espace scénique adossé et un espace scénique intégré. L’équipe de maîtrise d’œuvre a dû ici faire face à un choix cornélien. Fallait-il, oui ou non, favoriser la jauge maximale au regard des prescriptions scénographiques ? L’enveloppe budgétaire initiale était-elle suffisante pour acter le carnet d’options ? La diffusion de concerts de musique classique est-elle toujours d’actualité ? Ces nouvelles configurations sont parfois difficiles à porter, des arbitrages ont dû être opérés. Néanmoins, les réservations prévues au programme devraient permettent d’accroître, à terme, les capacités d’accueil.

Courbe de visibilité en salle

Courbe de visibilité en salle

Avant-propos

Une tendance semble s’affirmer, qui pourrait être en lien avec les nouvelles règles appliquées aux marchés publics : les architectes délèguent volontairement ou se trouvent purement et simplement dessaisis de leur mission de chantier au profit des maîtres d’œuvres d’exécution. Les entreprises générales et les groupements d’entreprises se chargent, de manière très autonome, de toute la phase opérationnelle et, ce, jusqu’à la livraison. Un procédé plus simple en apparence mais qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur le dialogue constructif établi entre les différents acteurs ; impact fâcheux encore plus criant dans les cas où un changement de destination viendrait à être opéré en cours de construction. Des déséquilibres sont à craindre et pourraient être à l’origine d’inadéquations en fonction de l’usage attendu, avec une incidence certaine sur l’implantation et le fonctionnement des équipements scénotechniques.

D’un point de vue scénographique

Propos recueillis auprès de Michel Marty – Scenarchie

Il règne ici une certaine dichotomie entre l’objet prévu initialement, la destination qui a évolué dans le temps et la vision très augmentée de la maîtrise d’usage. L’exercice de style revient, pour les utilisateurs, à mettre en adéquation les exigences des productions de tournées avec le trousseau de base proposé au marché de travaux. Rien ne s’oppose à une montée en puissance à court terme, à condition d’y mettre des moyens supplémentaires. Notons tout de même un effort important de la collectivité qui vient d’accorder à l’utilisateur un budget d’investissement, hors marché de travaux, très conséquent.

Nez-de-scène, wagon de fauteuils en place

Nez-de-scène, wagon de fauteuils en place

Michel Marty précise : « J’ai bien reçu les doléances émises par les utilisateurs qui, à juste titre, sous-entendaient lors de la réception des travaux que nous n’étions pas allés jusqu’au bout. Il n’y a pas lieu de parler d’un péché originel, c’est avant tout un problème de budget ; les plans de coupe présents au DCE en sont témoins. Le projet s’est étalé dans la durée, le maire en poste à l’époque souhaitait une salle de concert classique dotée d’une conque acoustique complétée par de grands réflecteurs en salle. Jean-Hugues Manoury, scénographe en charge en phase initiale, a dû quitter l’équipe de maîtrise d’œuvre en cours de chantier. Pendant un laps de temps, l’entreprise générale s’est retrouvée seule à la manœuvre. Je n’ai fait que reprendre le chantier en cours, le gros œuvre était pratiquement terminé. Il n’était pratiquement plus possible de modifier les éléments de charpente, de toiture, la hauteur de la cage de scène […] ainsi que de tenter de revoir ou remettre en cause l’ouverture au niveau du cadre de scène, la courbe de la salle […]et le dessin des passerelles de salle étaient déjà totalement figés. Les seules préconisations qu’il a été possible de réécrire, furent les attendus du marché d’investissement hors marché de travaux, en son, lumière et vidéo. »

Continuité scène vers salle

Continuité scène vers salle

Si nous prenons le temps d’observer attentivement la volumétrie de la grande salle, nous percevons les marqueurs d’un grand auditorium. Les plans du DCE présentent toutes les options en place avec ses vingt équipes motorisées, dont huit d’entre elles étaient destinées à l’articulation des quatre grands réflecteurs mobiles du plafond de conque. Que dire de ces bacs à câbles fixés au-dessus des porteuses ? Ils ont dû être préconisés en prévision des circuits d’éclairages fixes de l’orchestre, prévus pour être installés au niveau plafond de conque. Ces derniers sont en cours de démontage, ils ne sont plus d’aucune utilité.

Décor acoustique, éléments diffusants

Décor acoustique, éléments diffusants

Dispositif acoustique performant

Propos recueillis auprès de Jean-Paul Lamoureux – Lamoureux Acoustics

Une équation difficile à résoudre avec un programme initial basé sur un auditorium classique qui progressivement a vu sa destination évoluer au fil du temps. Jean-Paul Lamoureux rappelle un point essentiel : « L’exécution du décor acoustique est parfaitement conforme à ce qui avait été dessiné en phase initiale. La pose d’une tribune rétractable impose à l’ensemble une pente de salle un peu plus raide que ce qui aurait été souhaitable, mais globalement le rendu final semble convenir à l’utilisateur final. Cette contrainte est en partie compensée par la pose de nombreux réflecteurs en partie haute. L’ensemble du décor acoustique, dont le grand réflecteur situé au-dessus du proscenium, a été configuré pour venir s’aligner dans la continuité avec le plafond de la conque acoustique prévue au programme initial. »

Plenum de soufflage, assises

Plenum de soufflage, assises

Le temps de réverbération variable est parfaitement bien maîtrisé. Le système de variabilité acoustique est un poste particulièrement remarquable. Il comprend la fourniture et la pose de vingt-huit rideaux acoustiques montés sur patiences motorisées. Lorsqu’ils sont déployés, ces derniers viennent se positionner et recouvrir une partie des parois latérales. Repliés, ils sont massés et stockés dans des niches ménagées à cet effet. Le réglage est assuré par une télécommande située en régie. Cela permet d’organiser des sous-groupes et de sauvegarder les différentes configurations. Le temps de réverbération oscille entre 0,9 s et 1,2 s. À seulement 1/3 de la course, l’effet est déjà perceptible. La variabilité asservie reste le principe le plus abouti. En effet, les systèmes de variabilité manuels sont trop contraignants. À la longue, abandonnés à leur triste sort, ils stagnent le plus souvent dans la position la plus défavorable sur le plan acoustique.

Variabilité acoustique, rideaux motorisés asservis

Variabilité acoustique, rideaux motorisés asservis

Même si la cage de scène est de dimensions modestes, elle reste fortement amortie sur 50 % des parois latérales et pour près de 75 % en plafond. Le résultat est obtenu à l’aide d’un parement de 75 mm d’épaisseur, dont 25 mm de fibres de bois compressé et 50 mm de laine.

Gril, armoire de commande de machinerie

Gril, armoire de commande de machinerie

Description sommaire des installations

Le format hybride se présente en fait sous la forme d’un espace scénique adossé transformable à majorité frontale. L’ouverture pratiquement sans cadre de scène est en partie à l’origine des découvertes (18,80 m pour 24,00 m de mur à mur). L’installation de parois non maçonnées ou de draperies mobiles permettrait de compenser le phénomène avec, par exemple, une ouverture réglable entre 15,00 m et 18,80 m. Le gril stationne à 10,90 m pour une hauteur au cadre de 8,75 m. Dans ces conditions, il est pratiquement impossible d’échapper quoi que ce soit.

Les emplacements de régies sont prévus soit en régie fixe (espace fermé avec un large ouvrant donnant sur la salle), soit au poste dit de « régie volante ». Ce dernier peut être installé à la demande en milieu de salle au 1er rang du gradin fixe.

Plate-forme des motorisations, treuils à tirage direct

Plate-forme des motorisations, treuils à tirage direct

Un grand écran, type store motorisé de 14,00 m x 10,00 m, a bien été spécifié au niveau de la cage de scène. En revanche, aucun emplacement ou volume n’a été défini préalablement au marché de travaux en prévision de l’exploitation de vidéoprojecteurs de fortes puissances (ventilation, nuisances sonores en salle).

L’exploitation de la tribune rétractable est particulièrement efficace. Le changement de configuration s’opère à 2 agents en moins de 1h30. Le maniement de la fosse est automatisé. La translation des 2 wagons de fauteuils vers la plateforme s’opère manuellement. 

L’éclairage de salle est commandé à partir d’un pupitre indépendant de celui de la régie lumière. L’équipe attend avec impatience la possibilité de prendre le contrôle de la salle à partir du pupitre principal. Les éclairages de régies ne sont pas graduables. Toutes les commandes des éclairages salle, plateau et services sont pilotées directement à partir des postes de régies et de la régie plateau.

Garde-corps fixes des plates-formes de poursuites

Garde-corps fixes des plates-formes de poursuites

Des trappes ont été aménagées dans le plateau de scène. Elles donnent accès aux 4 anneaux d’ancrage circassiens et aux connecteurs Neutrik speakON destinés aux enceintes L-Acoustics E8 installées en lip fill. Huit anneaux d’ancrage complémentaires sont implantés dans les parois de la cage de scène.

Les 2 clusters de diffusion sonore L-Acoustics KARA II, KS21, … sont installés sur 2 guides de coulissement avant / arrière. Le réglage permet la prise en compte des préconisations du constructeur en fonction des simulations réalisées dans différentes configurations.

Niche d’éclairage du proscenium, perroquet, volet

Niche d’éclairage du proscenium, perroquet, volet

Serrurerie, machinerie, réservations

Claude Polycarpe, chef de projet de la société AMG Féchoz, relevant du groupement d’entreprises, souligne les atouts majeurs de cet équipement : « Si nous écartons le manque d’équipements au proscenium, la faible hauteur de la cage de scène et l’absence d’un ascenseur monte-charge au niveau du gril, paramètres auxquels nous ne pourrons plus rien changer, la capacité de cette salle à recevoir des équipements complémentaires est loin d’être entachée. Les disponibilités en charge au niveau du gril sont conséquentes. »

Le système frontal pourrait être porté à 20 équipes motorisées. Rien ne s’oppose à l’installation de plusieurs plans d’équipes latérales. La charge au platelage autorise la mise en place de treuils ponctuels de type brouettes. Les chemins de moufles sont prévus pour recevoir un certain nombre d’ancrages au droit des passages libres à raison de 1000 daN par point.

Passerelle de scène, réseaux lumière

Passerelle de scène, réseaux lumière

– Configuration salle à plat

Cette configuration semble bien adaptée pour la mise en œuvre d’expositions, d’événements, de dîners spectacles et de concerts de musiques actuelles. La profondeur totale disponible reprend les 11,72 m de profondeur de scène, auxquels viennent s’ajouter les 4,20 m du proscenium. Rétractées, les tribunes libèrent alors un plateau technique d’une surface de plus de 675 m². La configuration musiques amplifiées, public debout, prévoit l’installation d’une scène réalisée en praticables démontables. Réglés à une hauteur entre 1,00 m et 1,20 m, le nez-de-scène vient s’aligner en limite du cadre de scène.

Les réservations au niveau du gril technique permettent d’installer au droit des chemins de moufles, des ancrages destinés à la mise en place de ponts et truss de scène suspendus à l’aide de palans motorisés. Reste à pourvoir à la mise en place et au réglage des projecteurs automatisés de face des équipes de tournées. La 1ère passerelle de salle permet néanmoins de réaliser un éclairage de face traditionnel.

Régie fixe avec ouvrant, postes de travail

Régie fixe avec ouvrant, postes de travail

– Plateforme élévatrice du proscenium

Le dispositif couvre 3 configurations : l’exploitation plénière en configuration extension de salle (fosse avec wagons de fauteuils déployés), la configuration orchestre baroque (fosse sans les wagons de fauteuils) et la configuration extension de scène. Michel Marty, scénographe, justifie cette priorisation et nous explique « que le creusement de la dalle et les aménagements de la fosse sont des investissements qui doivent être impérativement réalisés durant la phase de gros œuvre. »

– Les plateformes de poursuite

Les caractéristiques dimensionnelles permettent la mise en place du pied et de la poursuite sans difficulté. Là où les choses se gâtent, c’est dans le traitement du garde-corps fixe en prévision de l’abaissement du nez de la poursuite. Ce que vous découvrez sur les photos est plutôt inattendu. Ces excroissances tubulaires entravent totalement la circulation en passerelle. Du point de vue de l’utilisateur, de simples lignes de vie installées au niveau des plateformes de poursuite auraient pu s’entendre.

– Accès décors et stockage

La cour de service comporte une desserte en circuit ouvert continu (entrée sortie indépendante). La configuration limite les risques liés aux manœuvres des véhicules. La couverture prévue pour être installée en déport de la façade au-dessus de la zone de déchargement n’a pas pu être actée. En l’absence de quai, le déchargement s’opère à même le sol. En présence de fortes rafales, aucun dispositif de blocage en ouverture n’a été prévu afin de retenir les portes.

L’aire de manutention totalisant 35 m² forme un espace tampon entre les portes d’accès décors intérieures et extérieures. L’ensemble est desservi par un seul espace de stockage d’une surface totale de 24 m². Les doubles portes acoustiques sont très efficaces et très faciles à manœuvrer.

Passerelles scène régie - Document © Atelier Novembre

Passerelles scène régie – Document © Atelier Novembre

– Bilan des disponibilités en lumières scéniques :

L’équipe technique explique que « la répartition des équipes doit être entièrement reprise. Il est impossible de travailler l’éclairage des 1ers plans dans ces conditions. Il manque 2 équipes à l’arrière du cadre, la n°2 installée à plus d’1,00 m en net recul par rapport à la n°1 ne peut remplir sa fonction. Le proscenium avec pratiquement 6,00 m de vide abyssal, reste le point le plus critique. Les volets des loges d’éclairage du proscenium rendent le réglage des projecteurs malaisé, les charnières et les tubes supports des perroquets sont installés du même côté. Impossible de rattraper correctement le proscenium à partir de la 1ère passerelle de face. À piquer depuis la lisse haute, le faisceau entre en conflit avec le 2ème réflecteur acoustique. À  lever en direction du cadre, le faisceau est interrompu par le grand abat-son. »

L’équipe s’interroge « sur les planchers de passerelles qui ne sont pas à l’altimétrie prévue au DCE » et précise « qu’ils ont remarqué une légère différence avec les plans du DOE. » La modification a-t-elle été opérée sans prendre en compte la position des lisses d’éclairage ? Rien n’est moins sûr, néanmoins la situation pourrait être à l’origine d’un certain nombre de déconvenues.

Coupe longitudinale -  Document © Atelier Novembre

Coupe longitudinale – Document © Atelier Novembre

Point de vue de l’utilisateur

La commande passée hors marché de travaux, comporte un volet d’investissement très conséquent en éclairage scénique. Le parc comporte uniquement des projecteurs équipés de sources LEDs. Peu de lignes directes ont été prévues à cet effet, en raison très certainement de l’ancienneté du CCTP. Les circuits manquants sont obtenus à l’aide de sabots mobiles 32A triphasés répartis en passerelles et au plateau. Le gril est totalement dépourvu de réseaux scéniques. Une PC 32A triphasée prévoit néanmoins le raccordement d’une valise de télécommande pour des palans ponctuels. Aucune ligne en attente n’est prévue pour raccorder le futur treuil de la trappe de charge.

La cour logistique dispose d’un espace-car de tournée avec accès sécurisés. Une armoire électrique de tournée a bien été prévue. L’emplacement largement dimensionné est livré sans arrivée d’eau, sans évacuation EV/EU et sans réseau audiovisuel.

 

Espace scénique, adossé fixe

Configuration à majorité frontale, activité de type L, salle de spectacle

  • Cour logistique extérieure (non couverte)
  • Voirie sous contrôle d’accès
  • Aire de livraison intérieure
  • Déchargement : au sol
  • Dimensions des portes d’accès décors : 4,00 m (l), 2,30 m (h)
  • Ascenseur de scène : loges, administration
  • Accès au gril : échelle à crinoline
  • Trappe de manutention au grill :
    • Trémie : 1,50 m x 2,00 m
    • Chèvre de levage, charge : 750 daN
  • Parquet de scène sur lambourdes, lames 23 mm en pin (1er choix), charge 500 daN/m²
  • Plate-forme élévatrice du proscenium :          
    • Dimensions : 18,70 m (l) x 4,20 m (p), plateau cintré
    • Charge statique : 750 daN
    • Wagons à translation manuelle, 112 fauteuils
    • 3 arrêts programmés, extension de scène : + 0,00 m, extension de salle : – 1,25 m et fosse baroque : – 0,97 m
  • Emplacements régies :
  • Régie fixe ouverte sur la salle
  • Régie intermédiaire au nez du gradin fixe
  • Régie « concert » au pied de la tribune repliée
  • 2 passerelles en salle, altimétrie : 8,90 m
  • 4 loges d’éclairage, reprise du proscenium
  • Cadre : 18,80 m (l) x 8,75 m (h)
  • Plateau : 24,00 m (l) x 11,70 m (p) et 13,30 m (proscenium)
  • Aire de jeux : 300 m²
  • Hauteur de scène : + 0,00 m et 0,97 m, pente : 0 %
  • Altimétrie :
    • Services continus : 5,72 m
    • Gril de marche : 11,20 m
    • Gril de charge : 12,86 m
  • Charges d’exploitation des gril et passerelles : 250 daN/m², 500 daN/m² ponctuel
  • 12 anneaux d’ancrages circassiens, en paroi : 4 x 1000 daN, au sol : 8 x 2000 daN
  • Patience motorisée d’avant-scène fixe à vitesse variable 0 à 1m/s, ouverture à la grecque
  • 10 équipes frontales, treuils à tirage direct, charge : 500 daN
  • Patience manuelle de fond-de-scène
  • Écran motorisé type store, toile PVC blanche, base : 14,00 m, hauteur : 10,25 m
  • Pilotage : Pupitre tablette IAPI EasyScene
  • Armoires de gradateurs : Linearlight LLD.WR123 & LLD.WR126
  • Pupitres lumières : MA Lighting grandMA3 light
  • Réseau et interfaces : ELC dmXLAN nodeGBx 8, dmXLAN switchGBx 10, dmXLAN splitter DT2210
  • Projecteurs LEDs et lyres : Robert Juliat PC LED Sully, Robert Juliat découpe (à LED) ZEP2, Chauvet STRIKE Array 2, Oxo COLORZOOM 180, Martin MAC Ultra, Martin MAC Aura PXL, Robert Juliat Horus 850, …
  • Pupitre de mixage : Allen & Heath dLive S5000, dLive CMD48, DX32, DX 168
  • Diffusion sonore : L-Acoustics KARA II + KS21 (façade), A15 Wide, …
  • Diffusion complémentaire :  L-Acoustics X12, X8, …
  • Monitoring : Focal Alpha 50 Evo
  • Diffusion retours de scène : L-Acoustics A15 Focus, KS21, X15 HiQ, …
  • Amplification : L-Acoustics processeur P1 AVB, LS 10 AVB Switch, amplificateurs LA4X, LA2Xi, …
  • Intercommunication: Green-GO rack station GGO-MCX, Beltpack GGO-WBPX (HF), GGO-BPX (Filaire), …

 

  • Scénographie : Scenarchie
  • Acoustique : Lamoureux Acoustics
  • Direction technique : Rodolphe Bousquet
  • Régie générale : Léo David
  • Groupements d’entreprises : Verdoïa – Vinci
  • Serrurerie mécanique, tentures, parquet de scène : AMG Féchoz
  • Tribunes rétractables : Hugon
  • Éclairage scénique, électroacoustique, vidéo : Eiffage / Tech Audio

 

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