Tiago Rodrigues, à fleur de mots

Enfant, il grandit dans les salles de rédaction enfumées et blagueuses, entouré de journalistes dont son père qui cherchent le mot juste. À sa grand-mère Candida, il offre les sonnets de Shakespeare. Par cœur. Sa rencontre avec tg STAN est décisive. Avec eux, il apprend que faire du théâtre ce n’est pas obéir. En 2013, il présente Trois doigts sous le genou au Théâtre des Abbesses, une plongée dans les archives portugaises pour ausculter la censure sous le régime salazariste. Puis vient By heart qui l’inscrit durablement dans le paysage théâtral français. Son théâtre, d’une délicatesse inouïe, est fait d’histoires. Ses espaces sont sobres, dépouillés, poétiques. La précision de la conversation appelait le verbatim et non le commentaire.

Journalisme au cœur

Tiago Rodrigues : J’ai eu la chance d’être bien entouré dans mon enfance. Mon père était journaliste. Je passais mon temps entre des journalistes qui fumaient, qui disaient des blagues, des gros mots. Ils cherchaient quelque chose, ce que Flaubert appellerait le mot juste. Un angle. Ils écrivaient très vite mais prenaient le temps pour la recherche de la porte d’entrée. Comment raconter l’histoire. Et j’entendais parler ces gens des reportages

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