Château Rouge à Annemasse

Toutes les photos sont de © Patrice Morel

Château Rouge est une Scène conventionnée qui développe une activité de centre culturel. La nouvelle extension, prévue de longue date, est l’aboutissement d’un long travail de réflexion. À la fois sobre et robuste, l’espace scénique aux tons gris sur fond noir déploie des caractéristiques dimensionnelles impressionnantes. Ses principaux volumes bénéficient de réserves et de disponibilités aptes à faire face aux évolutions technologiques, à l’installation d’équipements complémentaires, conditions d’exploitation qui devraient faire le futur de ses vingt prochaines années.

Tribune télescopique repliée, configuration assis/debout

Tribune télescopique repliée, configuration assis/debout


Avant-propos

Échange avec Gérard Mansis, directeur technique

Château Rouge est un lieu emblématique proposant une programmation ambitieuse dont les productions, hélas, n’ont jamais vraiment trouvé leur place dans l’ancienne configuration. Une inadéquation chronique à laquelle venaient s’ajouter des conditions d’isolement acoustique et thermique pratiquement inexistantes. Le voisinage subissait des nuisances sonores engendrées par l’activité, tandis que le public vivait certaines représentations au rythme des impacts des précipitations ricochant lourdement sur le dôme de la toiture.

Chaque production représentait une masse de travail pour l’équipe d’accueil, équivalente à la réalisation d’une date de spectacle en plein air. Ces exploitations engendraient nombre de complications, […] un lot d’imprévus imposants des heures de réflexion tant sur le plan technique que budgétaire, un travail d’anticipation stressant, une constante réadaptation des demandes d’ancrage et de sous-perches, […] sans oublier les contraintes physiques et les risques encourus par les équipes lors des montages.
Gérard Mansis nous livre ici, en quelques mots, un bilan sur son retour d’expérience. Directeur technique issu du cru, il fit son entrée à Château Rouge en 1988 comme technicien plateau. Il évolua rapidement au poste de régisseur son. Quelques années plus tard, après s’être exercé en tant qu’assistant aux côtés du directeur technique en poste, il a pu, suite à son départ et en toute logique, lui succéder en 2002.

Plate-forme de poursuite, 2e passerelle

Plate-forme de poursuite, 2e passerelle

Distribution des réseaux lumière et audiovisuel

Distribution des réseaux lumière et audiovisuel

Les premières discussions autour du projet d’extension remontent à plus de huit ans. La maîtrise d’usage fut intégrée au projet depuis la phase programmatique. Gérard Mansis explique : “L’ancienne salle sous dôme présentait tous les critères d’une grande salle polyvalente. Au fil du temps, la MJC a été amenée à développer un pôle d’activités théâtre et danse. La salle n’était pas du tout adaptée à ce type de représentations. Arrive la première installation d’une scène en praticables démontables et les premières tentatives d’accroches en version touring (ponts, truss, palans motorisés, …). Finalement, la configuration obtenue s’apparentait bien plus à une structure destinée à être installée sous un chapiteau fixe”.

Il dresse ici un rapide bilan des installations qui limitaient, de fait, l’envergure des exploitations pouvant être accueillies, avec :

  • Douze sous-perches seulement ;
  • Une passerelle de salle circulaire située à 8 m de hauteur avec un échappement au centre limité à 11 m ;
  • Une paroi murale cintrée en fond de scène, une scène avec très peu de recul ;
  • Des découvertes importantes (il était pratiquement impossible de cacher quoi que ce soit) ;
  • Des ancrages limités et des charges admissibles hasardeuses ;
  • Une pénibilité au travail accrue à laquelle venait s’ajouter l’inconfort climatique selon la saison ;
  • Une scène en structure démontable pratiquement indémontable ;
  • Les loges situées sous la scène, un niveau par défaut inaccessible aux PMR ;
  • Les nuisances sonores à tout point de vue.
Passerelle de scène, passerelle électricien

Passerelle de scène, passerelle électricien

Les principaux attendus

Échange avec Patrick Girard et Jérôme Donabédian, scénographes

Les deux équipes de scénographes ont globalement réussi à s’entendre et à travailler de concert à la conception des équipements. La répartition fut équilibrée avec, d’une part, Atelier Audiovisuel en charge des lots équipements scénotechniques et lots fauteuils et tribunes et, d’autre part, Creafactory en charge des lots serrurerie/machinerie et tentures scéniques. En plus du suivi des lots précités, Atelier Audiovisuel a repris ses consultations suite à la publication d’un nouvel appel d’offre portant cette fois sur les lots matériels de diffusion sonore, amplification, … Un marché d’investissements remporté par la société A+ Events

Les principaux attendus du programme portaient sur :

  • La détermination des volumétries de la salle et de la cage de scène telles qu’elles se présentent aujourd’hui en privilégiant le rendu acoustique, la courbe de visibilité et l’absence de découvertes ;
  • Une altimétrie conséquente malgré les contraintes du PLU (Plan local d’urbanisme), situation qui explique un plancher de salle en léger décaissé agrémenté d’une scène fixe en béton située à 1 m de hauteur, le tout déployant une capacité d’échappement de 16,50 m, soit 17 m sous gril ;
  • Une organisation logique des flux sans aucune rupture de charges, quel que soit le niveau plancher ;
  • Un schéma de circulations horizontales et verticales au niveau de la salle et de la scène, toujours en communication directe avec les circulations et les dégagements existants ;
  • Une construction en double peau facilitant la circulation des équipes au niveau des passerelles de salle, des passerelles de scène, des artistes autour de la scène sans jamais être à vue, l’ensemble se raccordant le plus efficacement possible à l’existant.

En cours de projet, l’utilisateur a souhaité réaliser un investissement conséquent dans un système de diffusion sonore qui resterait installé à demeure, un équipement suffisamment polyvalent pour ne pas être remis en cause par les productions de tournées.

Emmanuel Pradeilles, ingénieur acousticien de l’agence Peutz, a pu s’appuyer sur la conception des dalles et voiles béton. L’isolement acoustique est obtenu par la conjugaison d’une ceinture à double peau et par la succession ou l’alternance de locaux divers qui forment comme autant de volumes tampons. Les volumes d’émission pourvus de systèmes de diffusion sonore de fortes puissances reposent directement sur des dalles indépendantes à fortes masses. Les coupures prévues par construction stoppent toutes transmissions solidiennes.

Pour terminer, la préconisation pour la gradation hybride a été portée conjointement par les deux équipes de scénographes et la maîtrise d’usage. Les circuits lumière scénique sont alimentés à partir de cartes gradateurs dotées du mode gradué et/ou direct on/off commutable depuis la régie.

La conception générale

Avec 30 m de distance de mur à mur, 17 m d’ouverture pour 14,50 m de recul, le plateau trouve rapidement sa vitesse de croisière. Il permet d’envisager l’accueil de productions de tournées d’envergure et de satisfaire aux changements de plateau rapides en condition festival. En phase programmatique, le projet prévoyait un cadre à 18 m pour 8 m de hauteur. La courbe de visibilité allant du premier au dernier rang de la tribune télescopique et, au-delà, au niveau du dernier rang du gradin, se devait d’être prise en compte. Pour satisfaire à l’accueil de petites formes, de spectacles jeune public et à la version en demi-jauge, les prescripteurs ont opté pour des dimensions légèrement plus réduites.

Les postes de régie

Trois configurations de régies ont été retenues : régie fixe fond de salle, régie intermédiaire en haut de la tribune télescopique, régie au sol en fosse au droit de la tribune repliée (public debout). Les trappes de câblage sont prévues quelle que soit la configuration retenue.

– Réduction de jauge

En configuration réduction de jauge, la régie prend place à l’avant du rideau de jauge après dépose des rangs de fauteuils correspondants. Les pans de tentures sont installés à l’aide de sections de ponts en aluminium mus par les palans motorisés. Moins esthétiques que des patiences motorisées ou des tentures montées sur enrouleurs, ces équipements légers restent imbattables en termes de budget et ne présentent aucune difficulté d’accès lors des opérations de maintenance. L’ensemble est installé à partir des passerelles de salle.

– Pénibilité au travail

Le programme prévoyait, à l’origine, une machinerie mixte traditionnelle avec des équipes équilibrées et motorisées. Les exigences réglementaires ont été largement prises en compte avec une conception revue à la hausse et comprenant :

  • Un système de machinerie entièrement informatisé (à l’exception du lambrequin) ;
  • Un gril unique au pouliage en sous-face libéré de tout obstacle ;
  • Des passerelles et des suspentes de garde-corps assorties de lisses tubulaires pour projecteurs à 1,20 m de hauteur.

Le niveau gril n’est pas accessible depuis l’ascenseur monte-charge. L’équipement traversant mutualisé (dégagements public et technique) stoppe sa course au niveau R+3 CTA. Dans le cas d’un lieu de diffusion, les interventions au gril sont assez rares. L’accès au gril s’effectue depuis le deuxième service de passerelles de scène à l’aide d’un escalier métallique.

– Accès décor, stockage

Les espaces techniques et logistiques sont installés en périphérie de la cage de scène.

L’approvisionnement depuis la cour logistique s’effectue à partir de deux sas de livraison refermés par des portes sectionnelles automatiques motorisées (sas de livraison de la nouvelle extension et sas construit en 2003). Cette capacité augmentée convient parfaitement à l’usage simultané des différentes salles. En l’absence de quais adaptés, les opérations de chargement et déchargement se pratiquent à même le sol. Les espaces de livraison sont en communication directe (sans rupture de charge) avec les espaces de stockage. Un sas technique, relié aux circulations existantes, assure l’interconnexion avec les plateaux, les parterres de salles, …

Deux locaux de rangement additionnels sont accessibles directement depuis la salle (de plain-pied sans changement de niveau). Placés sous les gradins, d’une hauteur libre de 3 m à 5 m, ces volumes accueillent notamment les garde-corps, escaliers amovibles, ensembles d’équipements à mettre en place pour la configuration 1 500 places debout. Ils servent également au dépôt des sièges et sections de rangs démontés pour la mise en place de la régie mobile ou des plates-formes réservées à l’accueil des places PMR.

Porte d’accès décor grande scène

Porte d’accès décor grande scène

– Serrurerie, machinerie

Échange avec Jérôme Donabédian et Frédéric Delphin-Poulat de l’entreprise Tambè CEMS 

Le faux gril est praticable et permet la mise en œuvre aisée et simplifiée des équipements ponctuels tels que les palans et treuils motorisés. Ce complexe est desservi par un réseau de passerelles techniques, accessibles depuis le plateau et la régie. Le gril unique assure une circulation simple et discrète jusqu’aux passerelles de face en salle.

La configuration en espace scénique adossée à la salle, associée à une hauteur de la cage de scène supérieure à un tiers de la hauteur de la baie de scène, impose la présence de deux tours incendie. Ces deux escaliers encloisonnés, intégrés au niveau du fond de scène, réduisent d’autant la longueur des deux plates-formes destinées aux motorisations. Cette double contrainte explique la présence d’un modèle différent d’équipes situées au niveau du fond de scène, formées par cette série d’équipes frontales canadiennes posées à même le caillebotis.

L’ensemble de la cage de scène comprend de nombreux équipements. Comme expliqué précédemment, rien ne s’oppose à la mise en place ultérieure de treuils ponctuels additionnels de type brouette ou à des palans motorisés (installés à l’aide de chaises supports moteurs), à condition de respecter la charge d’exploitation du caillebotis (maille 60 mm x 40 mm, charge 250 daN/m2). Les ancrages ponctuels s’opèrent à l’aide de griffes ou de chaises inversées au droit des chemins de moufles (à raison de 1 000 daN par point).

– Pupitre de commande de machinerie

La commande et le contrôle des axes sont réalisés à partir de tablettes tactiles, terminaux intégrés dans des coques antichocs, équipées de joystick additionnel et de bouton poussoir d’arrêt d’urgence. L’OS et le logiciel donnent accès au contrôle et au pilotage du système comprenant : la gestion de l’altimétrie, la programmation des altimétries cibles multiples à vitesse variable, la mémorisation des paramètres de positionnement avec butées hautes et basses, …

– Résilles latérales

Aucune demande programmatique n’est allée dans ce sens. En présence d’une telle ouverture de mur à mur, les équipes latérales demeurent le dispositif le plus adapté à ce type de directions. Réaliser des rues dans le cadre d’un spectacle de danse reste néanmoins possible, mais cela s’effectuera au détriment des dégagements latéraux.

Garage de la tribune télescopique fixe

Garage de la tribune télescopique fixe

Réseaux audiovisuels, …

Échange avec Alex Averty, responsable du département audio

Tout comme son directeur technique, Alex Averty dispose d’un grand retour d’expérience. Il cerne parfaitement les problèmes posés par les installations antérieures. Contrairement à de nombreuses salles qui ont vécu un passage progressif et/ou partiel de leurs équipements à l’audionumérique, les prescripteurs ont décidé de faire table rase des anciens réseaux analogiques.

À quelques rares exceptions, le réseau audiovisuel de la grande salle reste totalement indépendant des autres espaces de diffusion.

L’architecture repose sur des répartiteurs équipés, en tête, de switches Luminex GigaCore 26i (nodal lumière et nodal son), reliés entre eux par des liaisons principales cuivrées et optiques.
Le réseau audionumérique s’établie sur le mode hybride avec, d’une part, un réseau général audionumérique cadencé sous protocole Dante primaire et secondaire et, d’autre part, un protocole propriétaire L-Acoustics AVB Milan sur le secteur réservé à la diffusion sonore. Ce sous-ensemble est cadencé, en tête, par une interface L-Acoustics P1, suivie en haut du rack d’amplificateur par une interface L-Acoustics LS10, elle-même reliée aux amplificateurs L-Acoustics LA4X.

La conception générale ne prévoit pas de réseau analogique fixe complémentaire. Pour être exploité, chaque capteur doit obligatoirement être connecté préalablement à un rack convertisseur local. Ces derniers sont présents au niveau des deux pupitres de régies (façade et retour), sur les racks déportés ainsi qu’au niveau du seul rack de convertisseurs Yamaha Rio 1608-D2, équipement intégré en fixe dans la baie du nodal scénique principal (régie retour théâtre sans pupitre de régie retour).

Le brassage analogique (patchs) reste néanmoins nécessaire si le capteur doit être présent en même temps sur les deux pupitres de mixage Yamaha CL5 (pupitres équipés de cartes Auvitran Dante AVB 64 i/o).

Les lignes de sorties en direction du système de diffusion façade sont prélevées en régie au travers de liaisons numériques AES3 puis redirigées vers le processeur d’exploitation de système L-Acoustics P1, lui-même relié par liaisons fibres optiques, ou à défaut cuivrées, avec le nodal principal.

La diffusion sonore s’appuie sur deux clusters composés chacun de huit enceintes L-Acoustics Kara II, associées à trois renforts de graves KS21, complétés par deux groupes de sub bass posés au sol L-Acoustics KS28. La diffusion de proximité est confiée à un cluster central composé de quatre enceintes KIVA II, complément de façade appuyé latéralement en near fill, par deux systèmes L-Acoustics Syva et Syva Low.

Coupe longitudinale de la nouvelle extension - Document © Tambè CEMS

Coupe longitudinale de la nouvelle extension – Document © Tambè CEMS

Le réseau lumière est activé sur deux couches, liaisons optiques et liaisons cuivrées, avec en tête de répartiteur un switch Luminex GigaCore 26i, relié à une suite d’interfaces Luminex LumiNode 4, splitters Cameo SB 6 DUAL et en local en passerelles des racks de boosters DMX 4 canaux Showtec DB-1-4

  • Espace scénique adossé fixe
  • Aire de livraison : sas de 25 m2 en rez-de-chaussée sans quai de déchargement
  • Accès décor extérieur : porte sectionnelle motorisée, hauteur : 4,50 m
  • Ascenseur/monte-charge : équipement mutualisé traversant, charge : 1 275 daN
  • Parquet de scène en chêne US, épaisseur : 27mm, lambourdes posées sur résilient, charge 750 daN/m2
  • Emplacements régies :
    • Régie fixe en fond de salle
    • Régie intermédiaire en milieu de salle
    • Régie “concert” en fond de fosse au parterre
  • 2 passerelles de salles, altimétrie : 8,38 m
  • Cadre : 17 m (h) x 7,50 m (l)
  • Plateau : 27 m (l) x 14,50 m (p), largeur : 31 m de mur à mur
  • Hauteur de scène : 1 m, pente : 0 %
  • Altimétrie :
    • 2 services continus : 8,46 m, 14,50 m
    • Gril : 17,30 m, pouliage en sous-face du gril
    • Plafond acoustique : 19,65 m
  • Charges d’exploitation : gril et passerelles : 250 daN/m2
  • 6 anneaux d’ancrage circassiens, charge : 1 000 daN par point
  • Lambrequin réglable par équipe à treuil manuel, avec réduction du cadre entre 7 m et 5,50 m
  • Patience motorisée d’avant-scène Gerriets, porteuse fixe
  • 1 trappe de charge au gril à l’arrière du cadre côté jardin
  • 19 équipes frontales, treuils horizontaux à trancannage, charge : 400 daN*
  • 5 équipes frontales canadiennes, charge : 400 daN
  • 4 équipes canadiennes latérales, charge : 400 daN
    *Porteuses doubles : 19 m, course : 16,25 m, vitesse variable de 0,20 m à 1,20 m
  • Patience manuelle de fond de scène fixe Gerriets
  • Pilotage via écran tactile Tambè (joystick et arrêt d’urgence)
    • Gestion altimétrique via altimétrie cible ou butées programmable
    • Gestion de groupe
    • Gestion de la variation de la vitesse
    • Commande radio pour patience avant-scène
  • Armoires de gradateurs : ETC Sensor3 
  • Pupitres lumière : ETC Congo Junior, MA Lighting grandMA2 
  • Réseau et interfaces : switch Luminex GigaCore 26i, LumiNode 4, splitters Cameo
  • SB 6 DUAL, booster DMX 4 canaux Showtec DB-1-4
  • Parc projecteurs traditionnels : Robert Juliat, ADB, …
  • Projecteurs LEDs : Robe® Lighting Spiider®, … 
  • Pupitres de mixage : Yamaha CL5, cartes Auvitran DANTE AVB 64 i/o, switch Luminex GigaCore 26i, switch Cisco SG350X-24P AVB Milan, stage box nodal Yamaha Rio 1608-D2
  • Rack déporté : Yamaha L2 switch SWP1-8, stage box Rio 3224-D2, Rio 1608-D2, …
  • Diffusion sonore : L-Acoustics KARA II + KS21 (diffusion principale), KIVA II (cluster central), Syva, Syva Low (near fill), KS28 (sub bass)
  • Diffusion retours de scène : L-Acoustics X15 HiQ, X12, MTD115, SB 218, …
  • Amplification : L-Acoustics processeur P1 AVB, interfaces LS10, amplificateurs LA4X, …
  • Intercommunication : Clear-Com 
  • Réseau écoute loge : Green Go Communication

 

  • Direction technique : Gérard Mansis
  • Scénographie : Atelier Audiovisuel et Creafactory
  • Acoustique : Peutz
  • Machinerie : Tambè CEMS 
  • Parquet de scène : VTI 
  • Fauteuils et tribune télescopique : Samia Devianne 
  • Equipements scénotechniques : SNEF 
  • Diffusion sonore : A+ Event
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