La ruche des Eaux-Vives
Toutes les photos sont de © Patrice Morel
Décrire un équipement d’une telle envergure demande beaucoup d’humilité. Quel que soit le regard que l’équipe porte sur la perspective et la vision de leurs espaces de création, les années d’expérience passées à repousser les limites d’un théâtre historique hors d’âge lui ont permis d’établir une relation très habile, une adéquation subtile entre le geste architectural et l’objet, siège de leur futur outil de travail. Il est pratiquement impossible de décrire ici toutes les fonctionnalités mises en œuvre mais, à défaut, nous vous ferons partager les points les plus remarquables.
Dispositif acoustique d’ensemble
Propos recueillis auprès de Yann Jurkiewicz de l’agence Kahle Acoustics
– Principe général
La Comédie de Genève se présente sous la forme d’un socle de fondation attenant à la nouvelle gare souterraine des Eaux-Vives, sur lequel repose quatre boîtes à chaussures posées sur la tranche et à la verticale. La notice acoustique reprend un principe de base bien connu appelé “boîte dans la boîte” dont les fondations, soumises à vibrations, sont isolées par l’intermédiaire de ressorts anti-vibratiles. Le principe retenu pour la tour 2 (grande salle) est on ne peut plus classique avec un bloc principal découplé du reste de la construction et totalement indépendant des fondations.
– Dispositif spécifique de la tour 4
L’hypothèse de travail retenue pour cette tour diffère quelque peu. En effet, ce sous-ensemble intègre la salle modulable et les deux salles de répétition. Les interactions dues à la simultanéité des usages rendaient inopérant le dispositif utilisé pour la tour 2. Les contraintes n’auraient pas pu être résolues correctement. La dalle basse, le plancher et les dessous de scène de la salle modulable sont reliés aux fondations par l’intermédiaire de boîtes à ressorts. Un second sous-ensemble, constitué par le dispositif scénique et les deux salles de répétition situées en partie supérieure, est suspendu à une ossature autoportée. Les piliers de la structure supportent l’ensemble des descentes de charges et reposent sur des appuis à ressorts totalement indépendants. Les parois intérieures en élévation sont elles-mêmes agrafées à cet ensemble. Accroître volontairement la charge initiale de la structure suspendue réduit significativement l’influence des charges scéniques qui, par nature, sont généralement très variables. Cette technique permet d’absorber d’autant plus facilement les ondes de choc dues aux impacts des danseurs sur les planchers des deux salles de répétition.
Traitement acoustique interne
Les enjeux se situaient essentiellement sur la diffusion de la voix et de la musique amplifiée. Une attention toute particulière a dû être portée sur la dispersion de la voix naturelle, surtout en grande salle. Nous noterons que les deux espaces de diffusion sont équipés de rideaux de variabilité acoustique.
– Salle modulable
Le décor, fait de lames de béton noires, comme suspendues aux parois de la salle modulable, dissimule un traitement particulièrement complexe. Nous y trouvons une alternance d’absorbants et de réflecteurs, le tout refermé à l’aide d’une toile acoustique. Ce traitement uniforme, allant du sol à la sous-face de la deuxième passerelle, est particulièrement efficace aux basses fréquences. Le soufflage est réalisé à l’approche du sol, en soubassement du décor. Nous noterons l’intégration de l’éclairage de salle réalisé à partir de séries de tubes LEDs insérées entre les lames de béton noires. À l’extinction, ces marqueurs lumineux disparaissent au travers du décor comme par enchantement.
– Grande salle
Contrairement à la première impression, le décor de la grande salle n’a rien d’acoustique. Cet enchevêtrement géométrique à pans coupés a été réalisé à partir de plaques de tôles perforées. Longuement éprouvé et testé en laboratoire, ce facettage géométrique ne devait en aucun cas intervenir dans le comportement acoustique du volume. Yann Jurkiewicz, rappelle “qu’en termes vibratoires, la tôle est plus complexe à gérer que le métal tissé”.
Cet astucieux décor couvre l’ensemble du dispositif acoustique, le système de diffusion immersif d&b audiotechnik, les portes des niches d’éclairage, le tout demeurant pratiquement invisible. Chaque m² traité en paroi et plafond est optimisé à l’aide de réflecteurs de différentes formes dissimulés sous le décor transonore. Le dispositif, conçu à partir d’une modélisation 3D paramétrique, permet d’obtenir un rendu parfaitement homogène. En complément, les parois latérales des niches d’éclairage d’avant-scène qui restent à découvert sont produites selon un galbe parfaitement optimisé. Enfin, le réflecteur, dissimulé sous le gril de proscenium, réalise un couplage très efficace.
Diffusion immersive grande salle
Échange avec Charles Mugel, responsable du département audio
L’idée était de répondre à la fois aux exigences de spatialisation et au souhait de transparence dans la reproduction de la voix amplifiée au théâtre, sans pour autant tomber dans les travers de la microphonie.
Selon Charles Mugel, “le but d’une diffusion immersive ne vise pas à englober ou à fondre le public dans un univers sonore mais à spatialiser l’objet là où il se trouve physiquement et de respecter sa localisation”. L’équipe de la Comédie a tenu bon. Elle a réussi à imposer le principe de la diffusion du type point source et à écarter les projets plébiscitant le recours à la diffusion traditionnelle, réalisée à partir de clusters du type line source. Charles Mugel précise : “d&b audiotechnik qui, sur le plan esthétique avait déjà retenu notre attention, a su répondre parfaitement à notre demande. D’autres candidats ont préféré maintenir leur position. Certaines offres, qui comportaient jusqu’à sept clusters, nous paraissaient totalement disproportionnées. J’ajoute, de surcroît, que le passage du mode immersif en salle à un mode frontal, obtenu à partir de clusters équipés en haut-parleurs 8 pouces, change totalement la perception en salle. La bascule depuis des petites enceintes installées en salle vers le système de diffusion de façade aurait été trop marquée et, de fait, aurait gommé toute la magie du principe immersif”. L’autre point de détail important, et souligné par l’équipe des régisseurs son de la Comédie, est que “le processing des point sources intervient avant l’amplification. d&b audiotechnik n’impose pas de système propriétaire. Il est alors possible de venir insérer un élément dans la chaîne d’amplification. Cette situation se rencontre fréquemment lorsque nous tentons de faire partir un effet sonore sur scène avec, par exemple, un haut-parleur de voiture, puis discrètement basculer le tout en salle, sans que le public ne puisse percevoir la moindre modification dans le rendu des sources, lors du transfert”.
– Le pilotage
Tout part de la matrice d&b audiotechnik DS100 Signal Engine. Équipé d’un processeur audio Dante d&b Soundscape, ce puissant système matriciel de spatialisation propose deux modes. Le premier, dit “matrice classique”, est piloté à partir du logiciel ArrayCalc et permet de gérer les lignes d’amplification. Le second mode, dit “objet”, permet de placer la source ou l’objet dans un espace prédéterminé. Il est managé à partir du logiciel d&b En-Scene (workflow Soundscape). Un autre point essentiel, et que nous retrouvons aussi dans le travail de développement de l’architecture des réseaux audiovisuels, tient à la simplification des postes de travail mis à disposition des équipes de tournée. L’objectif est qu’en quelques minutes, les utilisateurs puissent réaliser la prise en main des systèmes, sans prendre le risque d’aller se perdre dans des couches logicielles parfois trop complexes.
Architecture du réseau scénique
Échange avec Pio Gonzato, responsable du secteur réseaux numériques
Impossible d’y échapper, l’ère du point à point est définitivement révolue. Pio Gonzato précise que “cette évolution a une influence immédiate sur la conception, l’architecture et, dans le même temps, sur la compétence des utilisateurs” et de compléter qu’il a mis deux ans à tenter de convaincre sa direction, en vue de la création d’un poste d’administrateur réseaux. Se rendant compte que cette requête ne serait pas forcement suivie, il lui a paru indispensable de concevoir une architecture adaptée prenant en compte la capacité des uns et des autres à se projeter et à s’invertir personnellement. Les temps de formation et d’adaptation sont différents en fonction des disciplines ; c’est plus particulièrement le cas pour l’équipe du département son qui, par nature et certainement par nécessité, est apparue comme pratiquement autonome sur ce point.
La boucle principale est organisée autour de trois switches Cisco déployés sur six univers : 100 – Administration, 101- Grande salle, 102 – Salle modulable, 103 – Intercommunication, 104 & 105 – Audio Dante primaire et secondaire.
Le réseau réservé à la technique de classe A est totalement indépendant du réseau bâtiment et administration. Le premier octet de l’adresse IP est réservé en 10. En cas de déplacement d’un équipement de la grande salle vers la salle modulable ou inversement, le.la régisseur.se devra simplement changer le deuxième octet de l’adresse IP sur sa machine et sur la passerelle (gateway) situé en vis à vis.
Les liaisons des sous-répartiteurs aboutissent en tête de la baie de brassage, sur des switches Luminex GigaCore 26i qui conservent une priorité sur la lumière (cela ne nécessite pas de débit très important). Le réseau Dante est distribué à l’aide de switches Cisco sauf pour les parties pilotage et soft transitant toujours par les interfaces Luminex.
La maîtrise d’usage n’ayant pratiquement pas pu intervenir auprès des entreprises, cette solution reste très certainement l’un des meilleurs compromis. Des droits utilisateurs ont été définis afin d’assurer une bonne stabilité à l’ensemble.
Les espaces de travail
Échange avec Yves Fröhle, directeur technique
Nous sommes agréablement surpris par la luminosité des espaces de travail. Nous retiendrons le confort et la facilité déconcertante à se déplacer au sein des espaces, même si parfois nous pouvons être surpris par l’alternance entre des espaces très contrôlés sur le plan acoustique et d’autres laissant libre court à la réverbération naturelle où il est un peu difficile de se faire comprendre. L’atelier principal est assez révélateur sur ce point. Situé au rez-de-chaussée de la tour 1, le volume, pourtant bien contrôlé sur le plan acoustique, ne comportait pas d’espace de travail isolé. Les constructeurs, qui subissaient le bruit des machines-outils, ont décidé de construire des blocs séparatifs. Il leur est désormais possible d’engager des conversations sans hausser la voix, de passer des appels téléphoniques et de lire des plans au calme, sans être dérangés.
La direction technique s’interroge “sur la préconisation de l’éclairage de l’atelier de peinture. Les prescripteurs sont restés figés sur des produits équipés de tubes à LEDs à 3 800 K°. À l’usage, la balance et l’équilibre colorimétrique sont assez difficiles à percevoir, surtout en fin de journée ou en hiver, entre la lumière artificielle et la lumière naturelle. Le phénomène se reporte au niveau de l’atelier costumes dans de moindres proportions”.
Le lot serrurerie machinerie
Échange avec Ludovic Hallard de Changement à Vue, Julien Hérault de bc Swiss et Klaus-Peter Roth de Waagner-Biro
À la signature des offres définitives, la société bc Swiss ouvrait tout juste ses portes et c’est donc bien la société bc Caire qui fut désignée en tant que mandataire principal. La filiale bc Swiss, arrivant en capacité sur le plan opérationnel, s’est vue confier progressivement la gestion de la main-d’œuvre puis la mise en œuvre et la livraison effective des équipements de machinerie. Le pilotage des deux salles principales a été confié à la société Waagner-Biro. Nous noterons, entre autres particularités, que la motorisation des équipes frontales de la grande salle a été attribuée au fabricant ASM-Steuerungstechnik qui livre ici deux lignes de vingt-cinq treuils motorisés HCWA TM 800-700, un produit particulièrement silencieux.
– Grande salle
Le dispositif de machinerie est entièrement informatisé. Il comprend cinquante équipes frontales à vitesse variable, quatre équipes latérales et six équipes de proscenium. Le risque de conflit entre les premières porteuses E1 à E3 et les retours d’angles de passerelles au niveau du cadre a été compensé à l’aide d’un guidage sur fils de registres et l’installation de patins dits “skates d’évitement” situés au niveau des garde-corps. La baie de scène est obturée à l’aide d’un rideau d’avant-scène monté sur patience motorisée à vitesse variable.
Le dispositif frontal est complété en paroi latérale par six niveaux de lisses d’éclairage fixes. L’orthogonalité de la cage de scène est contrebalancée par la présence des sept treuils ponctuels (pouvant être portée ultérieurement jusqu’à quatorze), le tout associé à un réseau de poutrelles mobiles circulant en travées (fixation de palans motorisés).
Le gril de proscenium est traversant dans le sens face/lointain. Il est refermé côté scène par une série de garde-corps équipés de lisses basculantes. Cette position est particulièrement efficace en rattrapage de l’éclairage de face, juste à l’arrière du cadre.
– Proscenium motorisé
Malgré la plate-forme élévatrice du proscenium qui est mue à l’aide de chaînes de poussée Serapid, https://www.serapid.com/fr la mise en œuvre des différentes configurations réclame de nombreuses manipulations. Le passage, par exemple, de l’extension de jauge à l’extension de scène (plate-forme haute) impose la dépose des trois premiers rangs de fauteuils, le retrait des caissons de rehausse et la pose de l’habillage démontable (jupe de devant de scène). Des garde-corps amovibles assurent la protection latérale de la fosse.
– Équipements complémentaires
Les niches d’éclairage du cadre sont équipées de lisses amovibles réglables en hauteur. Le double voile béton du bloc salle autorise les déplacements des équipes sans être à vue. Ces passages donnent accès aux trappes acoustiques, aux niches d’éclairage, aux passerelles de salle, aux régies et à la galerie des poursuites. Ces dernières sont préalablement suspendues tête-bêche puis déplacées à l’aide d’un chariot porte-palan monté sur un guide de coulissement transversal.
– Salle modulable
Événement unique ou presque, la salle modulable dispose de dessous entièrement détrapables. Le dispositif scénique se heurte quelque peu au parti pris architectural. Le volume accuse un déficit en altimétrie. Le mot d’ordre était : éviter à tout prix les ruptures de charge. En conséquences, les deux espaces de diffusion principaux se devaient d’être situés sur un même niveau, situation qui explique en partie la création des dessous de scène dans l’alignement de ceux de la grande salle. À défaut de pouvoir surélever la toiture de la tour 4, les 3,30 m alloués aux dessous de scène manquent au dispositif de serrurerie en partie supérieure, excluant de fait la mise en œuvre d’un gril de scène accessible (salles de répétition MC93 et La Comédie de Clermont-Ferrand, par exemple).
En compensation, il a été décidé de relier la deuxième passerelle périphérique à un réseau de passerelles transversales. Cette mesure très efficace fige le dispositif et élimine, dans le même temps, la possibilité de mettre en œuvre les modèles d’équipes coulissantes bc Caire PCT3 (Le Maillon à Strasbourg). Ce sont finalement vingt-huit équipes PCT1 fixes à vitesses variables qui ont été installées, à raison d’une tous les 50 cm.
La première passerelle périmétrique, imaginée pour être rendue accessible au public, se situe à 4,40 m de hauteur. Cette altimétrie n’est pas adaptée à un usage technique. Pour se faire, elle aurait dû être préconisée à une hauteur d’environ 6 m.
Le dispositif de machinerie, prévu à la base pour du levage, a évolué avec, cette fois, la possibilité de réaliser des effets scéniques. Les freins des équipes étant situés par construction dans la salle, il est pratiquement impossible de prévoir la mise en place de caissons acoustiques.
Viennent en complément quatre équipes à treuils Scalift situées sous les passerelles transversales et quatre treuils ponctuels montés sur guides à poulie de renvoi. Cette dernière se fixe à l’aide d’une griffe fixée sur un HEA, installé en travers des moufles. Cette opération requiert deux agents et une nacelle élévatrice.
– Cheminement des réseaux
Les passages de câbles lumière et audiovisuels s’organisent selon la consigne suivante : rien ne doit être apparent au plateau. Les équipes techniques ont le choix entre laisser retomber les câbles depuis les boîtiers situés en passerelles de scène ou laisser filer les câbles au travers des trappes amovibles de plancher pour finalement aller se raccorder sur les coffrets et boîtiers situés dans les dessous.
Les configurations :
Grande salle
- Espace scénique adossé
- Fosse d’orchestre, dessous de scène démontable
- Plate-forme élévatrice de proscenium, chaînes de poussée rigides Serapid
- 3 services de passerelles
- Gril de proscenium traversant
- Pupitres lumière : ETC EOS Ti
- Diffusion sonore principale : d&b audiotechnik Vi10P, 44S, E8, E5
- Diffusion scène : d&b audiotechnik Vi10P, E12, E8, Y-SUB
- Projecteur vidéo : Panasonic PT-RZ 30K, 12k, RZ 600 et 500
Salle modulable
- Espace scénique intégré
- Gril continu entrecoupé de passerelles transversales
- Dessous de scène démontable
- 2 niveaux de passerelles périphériques
- Pupitres lumière : ETC EOS GIO
- Diffusion sonore : L-Acoustics X12, X8, 5XT, KS21, amplificateurs LA4X
- Ensemble de tribunes HOAC® Stage Technology
Dispositions communes :
- Monte-charge : 6 m (L), 2 m (l), 3,30 m (h), charge : 50 kN
- Quai de déchargement : 1 m (h), couloir d’acheminement commun
- Trappes de plancher : 1,20 m x 1,20 m
- Plancher de scène : Woodcopanel, 5 plis croisés, lames supérieures hêtre 8 mm
- Pupitres de commande de machinerie Waagner-Biro :
- CAT562 à deux écrans
- CAT560 à un écran
- Pupitre mobile CAT530
- Pupitre sans fil CAT530R (salle modulable)
- Armoires de gradateurs : ADB Eurodim Twin Tech
- Réseau et interfaces : Protocole ACN, switches Luminex GigaCore 26i et 16Xt, GigaCore 10, LumiNode 12, splitters LumiSplit 2.10
- Parc projecteurs LEDs : ETC Source Four LED 2 et S4 Leds Daylight HD, Robert Juliat Dalis 860, Clay Paky B-Eye, Robe T1 et Profile, Ayrton Ghibli, Arri Fresnel, …
- Pupitres de mixage : Yamaha Rivage PM5, stage boxes Rio 3224-D2, Rio 1608-D2, …
- Réseau audio : Luminex GigaCore 26i et 16Xt, switch Cisco SG350-28P (Dante)
- Intercommunication : Riedel Performer Partyline & Bolero Wireless Système
Dimensions :
Grande salle
- Cadre : 14 m (h) x 8 m (l)
- Plateau : 26 m (l) x 17 m (p)
- Hauteur de scène : 0,90 m
- Hauteur des dessous : 3,30 m
- Altimétrie :
- 3 services : 8,80 m, 13,20 m, 17,60 m
- Gril d’avant-scène : 9,75 m, 12,06 m
- Gril de marche : 20,40 m
- Gril de charge : 23,10 m
- Course des équipes : 19,65 m
- 50 équipes* frontales, treuils ASM HCWA TM 800-700, 1.4 m/s, 500 daN
*Toutes les équipes sont à vitesses variables - 4 équipes canadiennes latérales PCT1, 350 daN, 0,4 m/s
- 6 équipes canadiennes PCT 1 (avant-scène), 350 daN, 0,2 m/s
- 7 treuils ponctuels brouette à charge déportée, 150 daN, 1,2 m/s
- Patience du rideau d’avant-scène motorisée à 1 m/s
Salle modulable
- Plateau : 17 m x 26 m
- Hauteur des dessous : 3,30 m
- Altimétrie :
- 2 services : 4,80 m, 8,80 m
- Passerelles transversales : 8,80 m
- Gril de charge : 11,05 m
- Course des équipes : 10,10 m
- 28 équipes frontales canadiennes PCT1, 350 daN, 1,2 m/s
- 4 équipes à treuils Scalift, 350 daN, 0,6 m/s
- 4 ponctuels à poulie de renvoi montés sur guides, 150 daN, 1.2 m/s
- Scénographie : Changement à Vue
- Acoustique : Kahle Acoustics
- Direction technique : Yves Fröhle
Les lots scéniques
- Machinerie : bc Caire (mandataire) / bc Swiss
- Serrurerie (gril) : Entreprise Morand
- Pilotage : Waagner-Biro, système CAT-v5
- Menuiserie scénique : VTI
Lumières et audiovisuel
- Éclairage scénique : ECM / Menzi / Art-Scénique / ASL
- Diffusion sonore grande salle : ACR / d&b audiotechnik
- Diffusion sonore salle modulable : Hyperson
- Réseaux audiovisuels & intercommunication : Solus3
- Réseaux lumière : Egg-Telsa / Zap
- Audiovisuels vidéo : Dorier
Équipements divers
- Cyclos : Gerriets
- Tapis de danse : Harlequin Floors
- Chariots techniques : Showtex
- Écran et châssis : Stumpfl
- Draperie : Schlegel & Co
- Fauteuils grande salle : Merotto Milani
- Fauteuils espace modulable : Figueras, modèle J. Nouvel