Alexia Crisp-Jones

Si l’on avait à définir Alexia Crisp-Jones, elle qui dessine sa licorne multicolore motivée et toujours à l’heure (son autoportrait ?), on l’appellerait fantaisie chic et excentrique. Un rire naturel, franc et éclatant ponctue l’heure de conversation joyeuse autour de son métier de costumière que l’on connaît au fond si peu. Moitié anglaise, moitié française, tout en elle est combinaison précieuse. Baroque mais pas fantasque, lyrique et farfelue, elle affiche un parcours qui laisse rêveur. Et ses réalisations sont à son image. Toutes en légèreté, exaltées et poétiques.

Casse-Noisette et crinoline

Alexia Crisp-Jones : J’ai de la chance d’avoir des parents ouverts aux arts. Je pense que ça aide. Même si je ne crois pas que ce soit clivant d’avoir ou non des parents ouverts à cela. À l’âge de cinq ans, nous habitions Birmingham, mes parents m’emmenèrent voir Casse-Noisette et je fus éblouie par les costumes.

Je suis petite et j’ai ce choc, je me souviens de cette maman souris avec une crinoline. Des petites souris sortent de sous cette robe et je me dit : “Whaou, qu’est-ce que c’est que ce truc !”. C’est aussi ça l’origine du désir dans les métiers de la création. Quand on n’a pas une maman costumière,

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